8 sujets de 1 à 8 (sur un total de 8)
  • Auteur
    Articles
  • #17393
    Hyménée
    Participant

    Bonsoir,

    Y-at’il quelqu’un ici pour papoter ? 🙂

    #17410
    Adam M.
    Maßtre des clés

    Les forums c’est pas l’idĂ©al pour papoter 😉 c’est pas assez temps rĂ©el. Dommage, je n’ai pas vu votre message.

    #17432
    hector
    Participant

    Oui, t’es passĂ© juste aprĂšs mon dĂ©part, dommage.

    #17436
    Hyménée
    Participant

    Bonsoir Ă  vous deux,

    Oh non, ce n’est pas la peine d’ĂȘtre synchro. L’asynchrone va trĂšs bien. 🙂

    Les rencontres rĂ©vĂšlent l’Ă©trangetĂ© de la condition humaine : prenez un musicien passionnĂ©, qui fait de Dame Musique toute sa vie, tout son culte, tous ses sujets de discussion, … tout simplement parce qu’il n’a pas d’autre choix. La musique lui est tombĂ©e dessus sans crier gare. Il est “dedans”, perpĂ©tuellement tourmentĂ©, perpĂ©tuellement en quĂȘte.

    AprĂšs quelques annĂ©es de dĂ©vouement exclusif Ă  s’Ă©puiser l’Ăąme et le corps, il fait la rencontre inĂ©dite … d’un amusique, quelqu’un pour qui la Musique n’a pas d’importance … et qui vit nĂ©anmoins trĂšs bien, centrĂ© sur d’autres passions.

    C’est un choc ! Quel sens donner au tourment musical lorsqu’en face de soi, une belle Ăąme ne l’est pas ? Quel poids s’enlever des Ă©paules ? Comment vivre sa musique aprĂšs un tel choc ?

    Il en est de mĂȘme du sexe : on peut se retrouver face Ă  de belles Ăąmes et de beaux corps, ne pratiquant pas la masturbation, rĂ©pondant Ă©vasivement quant Ă  leurs possibles relations sexuelles, tout juste pour donner le change social, et vivant pleinement leur vie d’adulte.

    Comment vivre ses pulsions, ses Ă©motions aprĂšs une telle rencontre ? Comment ne pas comprendre le quiproquo qui nous anime ? des appĂ©tits sexuels diffĂ©rents, certains appelĂ©s, d’autres pas, d’autres dirigĂ©s par un scĂ©nario incompatible avec le sien.

    Et pourtant, faut que ça s’emboĂźte ! 😀

    Ecoutez, je suis en pleine forme ! Et vous ?

    #17479
    lucky
    Participant

    Hyménée !
    Bonjour !
    Les rythmes …pa pa boum, pa pa pa pa boum…. Ma femme a un rythme qui ressemble Ă  _____________________________________________________^_______________________________________________________________________________________________^__________ et elle le vit trĂšs bien. Elle me dit : ” Pourquoi je ne serais pas normale moi qui ai que des envies trĂšs limitĂ©es ? ”
    Je lui dit qu’elle est normale ! Mais c’est surtout que nous sommes tous anormaux, les normaux et les pas….
    Il faut faire autre chose de toute maniĂšre. On ne peux pas rester complĂštement axĂ© sur les plaisirs orgasmiques, mĂȘme si on ne pense qu’Ă  ça.
    Pour ma part, je gĂšre mes temps de pause. Notez bien que je dis mes temps de pause et non pas mes temps d’orgasme. C’est important dans la mesure oĂč mon Ă©tat habituel est orgasmique et que le temps de pause n’est pas habituel. Ces temps doivent me distraire de mes envies et ma femme participe Ă  ça, et tant mieux !
    L’Ă©quilibre se trouve du moment que l’on demande ce que l’autre peut donner, pas plus. Pour ma part j’ai droit Ă  des caresses toutes light de temps Ă  autre.
    Par contre, il me faut beaucoup de temps en solitaire. Ca va que j’ai une chambre pour moi tout seul et que je tire un peu sur mon sommeil mais sinon ce serait difficile.
    A plus
    Lucky

    #17487
    Hyménée
    Participant

    Bonsoir Lucky,

    En ce qui concerne votre femme, tout est dans le circonflexe ! 🙂

    Ce que j’apprends des belles Ăąmes non pratiquantes, c’est qu’elles ne sont pas sensibles Ă  ce qui me procure des Ă©motions feu d’artifice, et cela me questionne : elles ne sont pourtant pas Ă©pidermiques. C’est juste qu’elles ne voient pas ce qui fait chavirer. Elles ne le perçoivent pas. Cela ne les impacte pas. Ca passe, et puis voilĂ .

    Les émotions sont ancrées ailleurs, les sentiments encore ailleurs.

    Le réaliser évite bien des situations humiliantes, décourageantes, épuisantes. On se sent plus léger.

    Voyager lĂ©ger, c’est la promesse d’un voyage lointain. 🙂

    #17488
    hector
    Participant

    Ha chacun son rythme, il n’est pas plus ou moins normal… D’ailleurs, je pense que comme beaucoup ici prĂ©sent, notre rythme Ă  changer avec la dĂ©couverte des orgasmes prostatiques.
    L’important, c’est d’accepter que les autres puissent avoir un autre rythme et de trouver un compromis pour s’entendre 😉

    Bien sur, plus la personne est proche, plus un rythme similaire est sympa mais ce n’est pas indispensable car nous pouvons nous rapprocher sur divers plans (sexualitĂ©, musique, humour…).

    Personnellement, je suis trĂšs sensible Ă  la musique, que j’ai retrouvĂ© aprĂšs plusieurs annĂ©es d’oublie, cela ne m’empĂȘche pas :
    – d’apprĂ©cier des personnes qui n’y sont pas sensible (et qui sont parfois sensible Ă  des truc qui ne me font rien)
    – De ne pas apprĂ©cier certaines personnes qui sont sensible Ă  la musique, parce qu’on a d’autres point de discordance, voir parce que notre sensibilitĂ© Ă  la musique est en opposition.

    C’est la richesse du monde que d’ĂȘtre fait d’ĂȘtres diffĂ©rent et pourtant beaux (ou pas).
    Et je pense que s’accepter et accepter les autres tels qu’ils sont est une bonne voix pour ĂȘtre heureux.

    #17517
    Hyménée
    Participant

    Bonsoir,

    Je m’interroge en ce moment sur la perversitĂ©. La perversitĂ© d’un point de vue gĂ©nĂ©ral, et puis la mienne, et puis celle des autres. Celle que l’on voit naitre chez les autres, qui Ă©tait peut-ĂȘtre lĂ  Ă  l’Ă©tat latent n’attendant qu’un partenaire pour s’exprimer, ou celle qui nait pour de vrai chez l’autre tout simplement parce qu’il est en contact avec la perversitĂ©.

    Quelqu’un m’a dit : “j’ai l’Ăąge de la perversitĂ©”, un peu comme s’il Ă©tait temps pour lui d’assumer sa perversitĂ©. Ou plutĂŽt, un peu comme si son bel Ăąge lui permettait maintenant d’ĂȘtre pervers assumĂ© … et affichĂ© afin de partager ses dĂ©viances.

    Cela m’interroge, car j’ai souvenir que mon intĂ©rĂȘt pour l’anal et sa relation au sexe date de mon adolescence, et que si perversitĂ© = dĂ©viance, je n’ai pas l’impression d’avoir dĂ©viĂ© d’un pouce. 🙂

    Sauf peut-ĂȘtre Ă  l’assumer, sauf peut-ĂȘtre Ă  comprendre enfin que mon corps, mon esprit, mon Ă©ducation, bref tout ce qui m’est tombĂ© dessus sans que je demande rien, … tout ceci ne fonctionnait pas trĂšs bien ensemble, que ces parties de moi-mĂȘme Ă©taient Ă©clatĂ©es et que rien ne m’avait permis de les vivre de façon harmonieuse : nous avons un bassin d’une richesse incroyable et connectĂ© Ă  notre colonne vertĂ©brale. Nous avons des muscles qui mouvementent une charpente. Nous avons une peau externe et une longue membrane interne, toutes deux en contact avec le monde alentour, et qu’intĂ©rieur et extĂ©rieur mĂ©ritent d’ĂȘtre massĂ©s aussi bien l’un que l’autre. Faut pas faire de jaloux

    Ceci Ă©tant dit, oĂč se trouve la perversitĂ© lĂ -dedans ?

    J’ai une premiĂšre rĂ©ponse : dans le rapport avec un(e) autre qui n’aurait pas acquis la maturitĂ© d’esprit et de corps pour s’ouvrir, recevoir et donner.

8 sujets de 1 à 8 (sur un total de 8)
  • Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.