Bondage au Cellophane, l’expérience de l’attaché

Aujourd’hui, je vais vous raconter une expérience vraiment spéciale et assez extraordinaire que j’ai vécu avec ma muse. Elle m’a proposé de me momifier avec du film alimentaire (ou film cellophane). Une idée vraiment bizarre s’il en est, n’est-ce pas ? Cette activité s’appelle le Plastic Wrap en Anglais, ou Wrapping. C’est, évidemment, une pratique classée dans l’univers du bondage et donc du BDSM.

J’avoue que j’adore le bondage : les cordes, ou les systèmes d’attaches au lit,… Du coup quand elle m’a proposé de me le faire, je n’ai pas hésité longtemps avant de dire oui.

Je passe sur toutes les cochonneries que nous avons faites avant de passer au wrapping, je laisse tout cela à votre imagination débordante… pour vous dire que c’était sûrement beaucoup plus décadent que ce que vous venez d’imaginer ! 😜

Pour prévoir la séance, j’avais acheté au préalable un rouleau de 300 mètres de film alimentaire professionnel (pour restaurants), il est plus facile à utiliser que les rouleaux grand public que l’on trouve en supermarché et coûte surtout beaucoup moins cher (au mètre).

Première partie : le wrapping ou bondage au cellophane par lui même

Ma compagne se glisse à côté de moi et me demande de m’allonger sur le lit. Je m’exécute. Elle prend le rouleau et commence à enrouler mes chevilles. Au début c’est un peu lâche mais très vite mes chevilles sont solidement liées les unes avec les autres. Tour après tour, la bande de 30 cm de largeur emprisonne mes jambes. Je ne peux plus les séparer, elles sont totalement immobilisées.

La sensation est étrange, c’est à la fois leger et souple, pourtant au bout de quelques tours le bondage est redoutablement efficace. Impossible de séparer mes jambes.

Ma compagne s’attache ensuite à enrouler mon bassin, mes fesses et mon sexe. Je sens mon sexe érigé d’excitation plaqué contre mon corps luttant pour se dresser sans avoir la moindre chance de pouvoir bouger, capturé dans le film.

Puis, je dois poser mes mains sur mes hanches. Je me relève un peu mais je n’y arrive plus à cause de mes jambes totalement immobilisées. Ma compagne fait alors passer le rouleau sous moi a chaque tour. Je suis balloté de gauche à droite comme un vulgaire paquet mais au fur et à mesure l’immobilisation progresse. Mes bras sont maintenant totalement pris, il ne reste que le torse à emballer. Je ne peux plus bouger du tout.

Pour emballer le torse, je suis encore plus balloté, une fois retourné sur le ventre, puis mis sur le dos, au bord du lit, j’ai peur de tomber. Je me rend compte que je n’ai peut être jamais été aussi incapable de bouger, c’est intéressant comme sentiment mais aussi un peu impressionant.

Enfin le rouleau entoure mes épaules et mon cou. Ma compagne s’assure que le dernier tour adhère bien. Le film alimentaire est de bonne qualité, il se colle parfaitement sur lui-même.

Ma compagne me bande maintenant les yeux, je suis dans le noir, totalement immobilisé, a sa merci. Je reste comme ça un moment, elle prépare des choses, je ne sais quoi.

J’ai un petit moment de frayeur, je suis tellement à sa merci, je pense qu’elle pourrait me découper en morceaux à la Dexter, je ne pourrais rien y faire. Puis, je me sens un peu sombrer. Les sensations sont très agréables, je suis entouré de plastique, cela me tient au chaud mais pas trop, impossible de bouger le moins du monde. Petit à petit, j’accepte ma condition et je glisse un peu sans un subspace dans lequel je ne pense plus, seul le noir persiste et de l’excitation.

Seconde partie : jouer avec les sensations

Je ne sais pas combien de temps a duré mon attente, j’ai entendu de l’eau couler, des portes s’ouvrir et se fermer, des objets métalliques tinter.

Je sens ma compagne se mettre à cheval sur moi. Cela m’excite mais je suis totalement immobile, mon sexe gonflé de sang est lui aussi enfermé dans le film et plaqué contre mon corps.

Elle glisse ses doigts sur mon torse… oh… je ressens tout, privé de mes sens, c’est très intense. Je ne sens pas le plastique qui a pris la chaleur de mon corps, je suis totalement immobilisé par une main invisible mais je ressens tout encore plus fort que d’habitude.

Mon coeur accélère, elle commence faire tomber des gouttes de liquide chaud sur mon corps, à me masser, à se trémousser sur moi, frotte son sexe sur tout mon corps. Je sens son sexe chaud aller et venir, c’est ultra excitant, qu’elle torture de ne pas pouvoir bouger, la toucher …

J’ai tellement envie d’enfoncer mon sexe en elle mais je perds rapidement espoir, mon sexe est totalement immobilisé sous les couches de plastique.

Elle revient avec des instruments métalliques, j’ai un peu peur. Elle passe sur mon corps les instruments qui ont été plongés dans de l’eau chaude ou froide. Je les sens bien, certains sont doux, d’autres contondants. Je sens un couteau, j’ai peur, je panique dans ma tête, je m’attends à ce que le couteau pénètre ma chair mais la confiance que j’ai en ma partenaire reprend le dessus. Elle s’arrête à mon propre soulagement.

Elle part chercher quelque chose, et revient. J’entends alors un vibromasseur très puissant en forme de pointe qui se met en marche (le Zumio). Elle touche avec ce vibromasseur la plante d’un de mes pieds. C’est électrique, je sursaute mais je ne peux bouger. Elle va alors s’amuser à me chatouiller avec ce vibromasseur de longues minutes. C’est à la fois douloureux et délicieux. Petit à petit, je lâche prise, j’accepte les sensations telles qu’elles viennent, je plonge dans un état bizarre ultra alerte à fleur de peau mais mon cerveau est de plus en plus déconnecté.

Elle s’arrête, revient au bout de quelques secondes et s’assoit sur mon sexe encore emprisonné. Je bande tellement d’excitation. Tout d’un coup je la sens se pencher vers moi. Je reçois alors un jet d’eau froide sur le corps. Oh quelle surprise ! J’ai sursauté ! Elle vient de me cracher dessus de l’eau froide. Elle recommence… Je sens l’eau froide glisser sur moi, c’est super clair comme sensation. Puis un nouveau jet d’eau cette fois-ci chaude… ca me réchauffe, non, l’eau coule et se refroidit, laisse des chemins de froid sur ma peau. Que de sensations différentes, c’est divin. J’ai l’impression que mes nerfs sont à vif tellement je capte les sensations. Incroyable, je n’avais jamais vécu ça.

Je me sens trempé, je pense alors au lit, je me dis qu’il va être ruiné par tant d’eau, mais elle continue, de toute façon je ne peux rien faire, j’accepte, je profite, c’est tellement étrange.

(Note d’Adam : en débriefant à la fin de la session, le volume d’eau me semblait beaucoup plus important que le volume d’eau réellement utilisé, étrange mais du coup le lit n’avait pas été trempé).

J’entends encore de l’eau couler, elle revient mais ne se remet pas sur moi. J’attends, j’anticipe un jet d’eau sur moi. Mais, d’un coup, je ressens un lourd impact sur tout mon torse, c’est fort, je ne sais pas ce que c’est, je sursaute, puis je réalise, c’est une serviette trempée d’eau froide. Elle retire la serviette en la faisant glisser sur mon torse. Les sensations sur ma peau sont extraordinaires, je sens le trajet de la serviette, j’ai froid, je grelotte.

Puis un second impact… un troisième ou quatrième qui lui est chaud. Ça me réchauffe bien, je me sens trempé d’eau chaude mais en faisant glisser la serviette sur moi pour la retirer cela se transforme en froid à nouveau. Les sensations sont délicieuses, fortes, je grelotte de froid, puis j’ai chaud, et le froid reprend. Mon esprit sombre dans un subspace, je perds la notion du temps, du réel. Les sensations sont fortes, elles me submergent…

Je ne sais pas combien de temps cela a duré, cinq minutes, un quart d’heure, une demi heure, plus ? Aucune idée… c’était tellement incroyable mon cerveau était saturé de sensations. J’ai abandonné, je me suis réfugié dans un espace sans pensée, noir, concentré juste sur ma peau, sur les sensations. Jamais je n’ai ressenti autant de choses sur mon corps, une expérience incroyable.

Elle arrête alors, je la sens m’essuyer, cela prolonge les sensations puis je la sens déchirer le film au niveau de mes seins. Je la sens me titiller mes tétons puis les lecher. Oh, c’est tellement bon, encore meilleur que d’habitude dans l’état où j’étais. C’était électrique, doux, fort, agréable, chaud, un peu douloureux peut être, tellement plaisant.

Mon sexe est regonflé d’excitation. Je sens alors sa main caresser mon pubis, puis mon sexe. Satané plastique, j’avais tellement envie de pouvoir bander encore plus fort, la pénétrer, jouir, je ne pensais plus qu’à ça alors qu’elle continuait à jouer avec mes tétons qu’elle venait de libérer en déchirant le plastique. A ce moment-là j’étais son jouet, mon esprit enfermé dans un subspace cotonneux, mon cerveau saturé de sensations, mon excitation au plus haut, j’avais abandonné tout esprit d’initiative, je me soumettais, j’aurais fait n’importe quoi à ce moment précis.

J’ai alors senti sa main dechirer le plastique au niveau de mon sexe, puis le sortir délicatement. Délicieuse libération, je le sens enfin se gorger de sang pour redevenir vraiment raide. Sa main entourant mon sexe d’une délicieuse chaleur, elle me branlait délicatement tout en s’occupant aussi de mes tétons (enfin je crois, mes souvenirs sont embrouillés a vrai dire).

Petit à petit, elle s’est mise a me masturber de plus en plus vite, j’étais incapable de bouger, je crois incapable de parler, juste j’exprimais mon plaisir a l’aide de longs râles. Le plaisir montait lentement mais inexorablement. Moi, je me perdais dans les sensations qui me ballottaient comme une petite barque dans la tempête. L’inéluctable jouissance s’approchait et je la subissais comme je ne l’ai jamais subi.

Puis, délivrance, un éclair de plaisir m’a transpercé : la jouissance. Je sentais les jets de sperme retomber sur moi, la chaleur de long fils de fluide sur mon torse, puis les hormones envahir et effacer le peu de raison qu’il me restait. J’étais en état de choc, incapable de fonctionner. Je suis resté comme ça, exténué physiquement et psychologiquement un certain temps.

L’aftercare

Elle m’a alors libéré en découpant le film plastique, j’ai retrouvé la sensation de l’air sur ma peau et me suis écroulé sur le lit, tremblant de plaisir et d’une overdose d’hormones, le cerveau disjoncté par une expérience d’une intensité folle.

On m’avait dit que l’after care était souvent nécessaire après une session intense, je n’en avais jamais eu besoin, mais là, j’ai compris et j’ai eu besoin de ce temps avec ma compagne, d’un long câlin dans ses bras pour me permettre de revenir à moi même.

Merci à ma muse de cette exploration, j’ai connu beaucoup de choses dingues dans mes sexplorations, cette session restera dans ma mémoire gravée pour le restant de ma vie comme une des choses les plus fortes que j’ai ressenties jusqu’ici.