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Les cordes de mon plaisir

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La chambre est prête: lumière rose tamisée, cordes préparées et choisies avec soin, couette moelleuse. Je m’installe dans ses bras, me laisse bercer. Sa corde enlace mes mains, mes épaules, le reste viendra après. Pour le moment seul comptent ces minutes infinies où de proie je deviens belle captive consentante.

Mon cerveau doit se taire, arrêter de me faire trembler devant cet homme au regard si pervers et joyeux à la fois. Je ne dois pas avoir peur pour savourer cet échange et ne rien gâcher de cette rencontre unique.

Sa joue frôle la mienne, nos souffles se mêlent, je soupire, m’abandonne. Il m’allonge et je l’admire nouer sa corde autour de mes jambes. Je suis en robe longue et collant. Je ne sais pas encore combien il est terriblement plus excitant d’être enveloppée de tissu et de laine que nue dans des cordes….

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Il glisse ses mains entre les liens et le col de ma robe, caresse délicatement puis plus fermement mes seins qu’il mordillera bien plus tard. Sa main frôle mon collant vers mon entre-jambe et des spasmes de plaisir m’envahissent. Sous cette laine se dessine une humidité ravissante qui trahit mon envie folle de lui.

La position gynécologique dans laquelle je suis prisonnière est assez humiliante. Je me sens offerte même si encore habillée et surtout parfaitement vulnérable. Aucune partie de mon corps ne peut se défaire de l’emprise des cordes. Je suis à lui, déjà.

Son sexe prend bientôt place dans ma petite bouche qui ne peut le prendre entièrement du fait de la contorsion que je dois faire pour soulager ses tensions. Son membre est nervuré, large et long et je suis impressionnée par son apparence pleine de majesté et de puissance. Je doute un instant de ma capacité à l’accueillir dans mon sexe… Mon corps pulse et je ne contrôle enfin plus rien: ni mon abandon ni mon envie folle de le satisfaire.

Il descend le haut de mon collant sur mes cuisses, s’arrêtant là où les cordes lui indiquent leur puissance. Je me sens plus que nue, impudique, presque gênée d’être ainsi offerte. Jamais je n’aurais imaginé la puissance de l’érotisme d’une femme habillée et possédée.

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Il me place de côté et me lèche le sexe puis l’anus. Cette dernière caresse me fait un bien fou. Il peut me prendre, je n’attends que cela. Je suis une proie, sujet de tous les fantasmes de son ravisseur. Son membre me prend violemment et ses crachats non pas suffit à me lubrifier intensément. Il tambourine dans mon corps et j’hurle: mélange de douleur et de plaisir. Je me concentre pour m’ouvrir et lui offrir un antre étroit mais agréable. Lui faire bon accueil devient ma priorité, je veux devenir sa caverne chaude et humide, son lieu de pèlerinage.

Je me tourne encore et place mon torse sur le lit, pour mieux serrer les draps et mordre la couette épaisse. Je suis sa proie, sa chose, son objet de plaisir. Je m’ouvre et le laisse varier les rythmes, les profondeurs. Il a un véritable don pour m’étonner. Ses baisers sont comme son sexe: infiniment créatifs et inattendus. Je crie non stop, ma jouissance me dévore, je suis anéantie, sans volonté, abandonnée au plaisir.

Il me détache, me câline et me pénètre à nouveau. Mon dos est bien à plat sur ce lit immense et mes jambes enserre ses hanches. Il est beau avec ce regard pétillant et ce petit sourire en coin. Un joker pervers….

Sa jouissance est sublime et je l’admire prendre ainsi plaisir en moi, fière de l’avoir accompagné dans cette ivresse, un brin ailleurs aussi, dans des vapeurs interdites…. Il part boire, je me déshabille.

Je n’ai plus de cordes mais elles me manquent déjà. Je me sens plus que nue sans elles: perdue dans ce lit immense avec cet homme adorable. Il me demande si je souhaite quelque chose. Je lui réponds les yeux candides “tes cordes”.

Je n’ai plus d’âge, plus de contours, plus de notion de politesse ou autre convention sociale. Je suis enfant bercée qui ne veut plus qu’être unie dans les cordes. Un être léger qui rêve de ne faire qu’un avec elles et le corps de son magicien. Je veux la force, la souplesse, le maintien des cordes sur ma peau. Me fondre en elles, les laisser me dominer.

Je veux ses yeux aussi, son rire, son sérieux quand il m’enlace, quand les cordes passent et repassent, glissent longuement sur moi. Par moment je rêve qu’elles ne fassent pas uniquement 8 mètres mais qu’elles glissent indéfiniment sur mes pieds, mes bras, mes mains, mes orteils….

Mon ventre se cale sur le lit, il m’attache. Je suis moins qu’une proie, moins que rien, je coule. Mon ego n’existe plus, seules les sensations sont là. Et elles me troublent. Les fessés ne me font rien mais son souffle dans ma nuque ou mon cou me font jouir. Jouir sans me toucher, jouir sans presque exister….

Une corde sur mon dos me fait exploser, je suis liquide, mon sexe l’appelle. Je suis outrageusement ouverte et à sa merci dans cette position. Il me doigte, m’embrasse, m’offre des orgasmes en caressant mon bras gauche. Je suis déjà ailleurs: ni là ni partie. Ailleurs, au pays des bonheurs infinis.

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La réalité me submerge bientôt avec son sexe qu’il m’enfourne loin dans la bouche, mon souffle cherche à vivre encore, sa main donne le rythme à ma tête qui depuis longtemps n’est plus à moi. Je lui gobe les bourses avec un plaisir infini, une joie pure de l’exciter pour qu’il me prenne encore violemment. Je ne suis qu’à lui, qu’aux cordes, ivre.

Son corps grimpe sur le mien, animal puissant, dragon au sexe gigantesque. Son souffle me domine, je suis animal rugissant et entravé. Son membre me traverse et sa longueur me submerge jusque dans la bouche, je n’ai plus de contours et je ne suis que fourreau pour son épée merveilleuse. Son vit est immense et me perfore du sexe au bout de moi: lumière vibrante qui allume mes 7 chakras. Animal j’hurle mon plaisir qui ne s’arrête plus, ne me comble qu’à demi parce que la peur que tout s’arrête me terrorise.

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Il accélère, sort de mon antre. La vraie panique, la seule véritable, m’assaille: reviens, reviens mon corps te veut. Mon sexe pourrait sortir de moi pour le ramener dans ce corps voluptueux.Il me pénètre à nouveau loin, fort et violemment. A présent j’ai l’impression que tout son être entre en moi. Je suis une caverne dans laquelle tout son univers se cale. Je ne suis plus rien et tout à la fois. Il est mon tout infini. Je meurs et renais dans un autre espace temps, une autre densité, d’autres sensations. Il est dans moi, m’inonde d’orgasmes qui ne cessent jamais et me dévorent. Je n’ai plus notion du temps, de lieu, de sensations. Je suis infinie dans un ailleurs….

Il jouit violemment en même temps que moi, je flotte, ne me rappelle plus du temps qui suit, repars chez moi après une douche qui me recadre dans la réalité. Je savoure cette expérience unique, incroyablement intense, la plus belle de toute ma vie. Je remercie le destin de m’avoir fait patienter 3 ans pour découvrir l’homme avec qui m’envoler.

Le soir seule dans mon lit, mes yeux reverront son regard azur me sourire. Mon visage redeviendra la douceur même et je sentirai à nouveau ce feu sacré, cette joie intense de n’être rien qu’à lui quelques instants…. De n’être plus rien pour lui, unis de corps, d’âmes et d’esprits… Unis dans une sphère infinie….

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