Entrer en jeu. Ne pas pouvoir me noyer dans tes yeux que tu gardes baissés. Poser un regard dur sur toi pour juger de tes compétences à venir.
Entrer en jeu…
Ouvrir ton âme d’un claquement de fouet, d’un baiser ardent, enflammé, affamé. Solliciter ton abandon, t’ouvrir, t’écarteler. Entrer en jeu.
Ne surtout pas te détacher trop vite puisque je veux que tu restes longtemps fixé sur cette croix, déshabillé, nu, offert. Bel homme objet, je t’adore déjà. Tu es la chose que l’on pose, que l’on plante, que l’on plonge dans un état de transe trouble et étincelant. Etat dont tu ne pourras te détourner, que tu ne pourras oublier.
Entrer en jeu…
Je veux te jeter contre tes peurs pour que tu les lances, les plonges, les abandonnes enfin. Je suis là pour te soutenir dans cette bataille, pour que tu n’esquives pas encore une fois ce combat.
Entrer en jeu.
Mon fouet lèche ton sexe, ton ventre, ton torse , parfois ton visage quand l’envie de toi me fait oublier la bonne trajectoire. Ma main dessine des huit qui habillent ton corps vigoureux d’homme. Jamais ton regard ne se pose sur moi. Le son du fouet m’électrise et m’enivre. Je lui appartiens
Tu te noies dans mes mains qui, à présent, te griffent, te malaxent, soutiennent ta douleur. J’aime par-dessus tout griffer tes fesses et avancer ton bassin contre le mien. Tu gémis et me supplies de continuer. Demande refusée comme tu pouvais l’espérer.
Des regards glauques, sombres, noirs, jamais maussades, parfois lubriques glissent sur nous, nous fixent. Je te porte et te promène dans mon univers. Tu parles à mon âme et m’accompagnes.
Entrer en jeu.
Le noir de ma robe habille le blanc de ta peau parsemée des morsures du fouet que j’ai abandonné, fait glisser au sol. Le latex te réchauffe, enveloppe ce sexe majestueux qui maintenant s’offre à ma vue dans sa plus belle forme: tendue sans outrance, offerte comme tu l’es, incroyablement appétissante pour la gourmande que je ne serais pas ce soir.
Entrer en jeu.
Nos corps humides, brouillés, voilés par l’osmose de nos âmes flottent dans cet autre temps. Ils se fondent, se touchent, s’embrasent.
Je t’embrasse, te libère de tout: de tes peurs, de tes pleurs, de tes cris, de ton ennui, de notre folie. De ces chaines qui te maintenaient offert à ma cérémonie…
Tu te jettes à mes pieds, me remercie. Nos regards se croisent enfin. Je crois que je t’aime dès cet instant.
Entrer en jeu, entrer en toi, entrer en « je ». Merci infiniment d’avoir partagé cela avec moi.
Pour toi l’inconnu qui hante mes nuits. Pour toi Petite Chose qui a permis cette folie.
Manganinnie.
j’adore <3
je risque de te kidnapper en moto un de ces quatre 😉
Alex (Dark Phoenix)