J’adore les tatouages, image couchée sur le corps, illustration de la personnalité profonde de l’individu qui s’affiche à sa surface. Le tatouage m’appelle, m’interpelle, m’incite à l’admirer, à sublimer les formes. Terminé l’image du tatouage tribal d’appartenance à un clan, le tatouage du taulard ou Yakuza, maintenant, le tatouage devient (certes dans une toute petite partie de la population) une œuvre d’art que je trouve très érotique.
Note d’Adam : l’illustration de l’article, l’image du titre et l’image ci dessous sont des photos de LovelyPleasure.fr, merci à eux de m’avoir donné ces photos pour illustrer l’article.
Pourquoi ? Je ne sais pas vraiment en fait. Pour moi le tatouage est à la fois un cri et une œuvre. Un cri du subconscient, un appel à la reconnaissance, à l’appartenance ou à la liberté. Un refus de la masse et une aspiration vers l’unique, la singularité ou encore l’appartenance à la caste convoitée, une émancipation sur les règles de la société. Une mémoire intemporelle, une œuvre gravée à même la peau pour embellir son corps, le transformer, se transformer vers un nouvel être peuplé de personnages ou d’un message à même la peau. Une éruption du cri de l’inconscient sur son enveloppe, à destination des autres alors que ce cri n’est pas formalisable autrement.
Le tatouage est beau, signe d’indépendance, de volonté et détermination tout en montrant la sensibilité et finalement la fragilité de l’être. C’est dans cette explication qu’il se transforme pour moi en objet érotique, car finalement, qui a-t-il de plus érotique que d’afficher sa sensibilité à fleur de peau, son désir de beauté éternelle, son envie ?
Pour finir avec le sujet, je vous conseille de lire un très bel article : Le Tatouage: un acte d’amour ? écrit par un psychanalyste, l’article est très documenté.
Vous l’avez compris, j’aime ces femmes tatouées qui assument leur féminité et exposent leur subconscient et finalement, prennent des risques. Alors j’en profite pour partager quelques magnifiques photos de mon blog photo avec vous.
