#10456
Andraneros
Modérateur

Mon expérience très réduite encore de l’orgasme prostatique semble confirmer les propos des anérosiens confirmés qui expliquent que chaque session peut être différente de celles qui l’ont précédée. La nuit dernière, dans une nouvelle session nocturne en deux étapes qui est actuellement ma voie d’accès au paradis de la jouissance, j’ai ressenti le plaisir envahir mon corps et mon esprit de façon nouvelle.

La première mi-temps s’est déroulée de façon traditionnelle pour moi maintenant, comme je l’ai déjà décrit, en m’apportant son lot de vagues de plaisir.

La nouveauté est apparue avec la seconde mi-temps qui a commencé vers cinq heures quand de délicieuses vagues de plaisir m’ont tiré de mon sommeil. Tout a commencé en suivant la progression en train de devenir habituelle. Les vagues de plaisir montent, elles se suivent en bon ordre. Rien ne peut arrêter cette progression. L’Helix est très présent et semble de plus en plus actif. Je me sens fondre. L’intensité de mes sensations me fait perdre le contrôle et je me retrouve avec plus de mouvements involontaires, mais paradoxalement très doux, du corps que précédemment et avec un ressenti, à l’opposé, d’immersion totalement passive dans la jouissance.
Je sens le plaisir me remplir comme l’eau que l’on verse remplit la carafe. Ce qui est étonnant après-coup est que je ressentais en même temps le ressac du plaisir, montée – repli – montée – repli etc., et l’écoulement ininterrompu de ce plaisir dans mon être de plus en plus rempli jusqu’à déborder.

Cette sensation d’immersion dans une béatitude sensuelle, qui me laissait ressentir une jouissance très intense même entre deux vagues de plaisir, est un élément nouveau de ma brève expérience. Est-ce que j’ai découvert cette nuit ce que des pratiquants chevronnés appellent la zone ou l’orgasme des mers calmes (« calm seas O’ »,) ?