#10500
Hyménée
Participant

Bonsoir,

Je ne vous cache pas avoir commencé en prolongeant la poignée. Une sorte de fil d’Ariane pour me tirer d’affaire, dans le cas d’une rencontre impromptue avec le Minotaure. 🙂

Faut laisser sa chance à l’expérience, la tenter plusieurs fois : trouver ses repères, être sûr que le corps étranger introduit totalement puisse ressortir.

Une fois cette étape franchie, on peut se détendre, lâcher prise, oublier l’engin, vaquer à ses occupations, changer à convenance de mode et d’intensité quand l’inconscient nous murmure que c’est le moment. Oublier l’engin, puis petit à petit se faire agripper l’attention par la volupté, qui monte, qui monte, qui monte…

Et qui irradie délicieusement.

Attentes, montées, évanouissements, … éveil de la conscience alertée par les émotions. Eveil qui amène les automatismes de maîtrise et de recherche de sens, … ce qui fait reculer un temps la connexion au corps, à la volupté …

Implosion, puis une autre, puis une autre, puis une autre, puis … une … autre …

Rendez-vous compte : il n’y a rien qui puisse être agrippé depuis l’extérieur. Aucune prise

L’absence de contrôle est totale.

L’intériorité est totale.

C’est une excellente préparation à une séance d’Aneros, car cette dernière est tout en douceur et tendresse.

Après être passé par là, l’Aneros me fait l’amour comme une déesse, ou comme un amant. Ou c’est l’inverse : je fais l’amour à l’aneros comme une déesse, ou comme un amant. Je ne sais plus très bien s’il est masculin ou féminin. Je ne sais plus très bien si je suis masculin ou féminin.

Les deux en même temps. Ca n’a pas d’importance. Je ne sais plus très bien s’il est là.

J’implore ma Muse. Viens