#10869
Hyménée
Participant

Je vous en prie Tortuegénitale et merci pour le compliment. Il est vrai qu’il m’arrive de mettre une bonne heure pour écrire un message, tant il est difficile de trouver le mot juste pour retranscrire l’expérience.

Cet exercice d’écriture a de nombreuses vertues : déjà elles laissent des traces de l’expérience, et chacun peut considérer mes mots comme des panneaux indicateurs vers un nouvel espace intérieur à s’approprier.

Mais cela fait également partie de mon propre chemin : écrire lorsque l’esprit est clair, tout juste sorti de l’expérience, renforce la mémorisation de l’instant. Il est ainsi plus aisé d’y retourner.

Car le plaisir que j’éprouve est un phénomène insaisissable. Il émerge “là” à sa convenance, mais pas de nulle part : c’est un apprentissage, tout comme on s’approprie un instrument de musique. Dans cette pratique, le corps est l’instrument. Il faut faire ses gammes, se délier, oser affronter le découragement issu du sentiment de stagner … et puis un jour, on se sépare de la technique. On l’a en soi … et on s’envole 🙂

Ce soir, je crois avoir atteint un nouvel espace, par delà l’Eros. Je ne sais pas bien quoi en dire de plus. C’est un état d’être total, où l’on oublie qu’il provient du sexe.

Enfin, non : l’état d’être n’est pas total, vu qu’il n’y a plus le plaisir sexuel 😀 Je ne sais pas bien quoi écrire.

Bonne nuit