#11385
Andraneros
Modérateur

Toutes mes félicitations @jojodiscret pour la rapidité avec laquelle vous avez progressé. Vous avez atteint en un mois à ce qu’il me semble une intensité de jouissance qui m’a demandé un an de cheminement. Nouvelle illustration que chacun est différent.
Chaque témoignage apporté sur ce forum est une source précieuse d’informations sur le cheminement de son auteur, mais en aucun cas une règle stricte que devraient appliquer tous les débutants pour être surs d’atteindre l’orgasme prostatique. Certains ont des connexions neurophysiologiques prêtes à les conduire à l’extase orgasmique, d’autres, dont je fais partie (je me répète mais cela peut être important pour les débutants laborieux), ont besoin de construire ces connexions. A un niveau beaucoup plus avancé c’est ce que fait et nous explique @Hyménée qui nous ouvre des sentiers lumineux pour la suite de nos propres cheminements.

Vous avez pu constater @jojodiscret que le désir est une des principales clés de la réussite d’une session. Plus vous avez envie d’engager une session, plus intenses sera votre plaisir.

La réponse à votre première question, en ce qui me concerne, est que mon évolution a été plutôt lente et irrégulière. J’ai suivi un cheminement en forme d’escalier et non de pente. En réalité pour répondre précisément à votre question je ne pense pas avoir encore connu un orgasme de tout le corps. Mon plaisir naît toujours dans le bas-ventre et remonte le long de ma colonne vertébrale. Il reste donc encore localisé même si les vagues de plaisirs se renouvellent et se recouvrent en dehors de mon contrôle. Mon cheminement n’est pas terminé.

La panique que vous ressentez semble être la conséquence du formidable « lâcher prise » que vous nous décrivez. Il peut être très perturbant pour un mâle moyen de perdre pied à ce point. Vous avez vécu une forme de noyade dans votre plaisir. Cette sensation devrait normalement s’estomper au fil de vos sessions pour ne laisser que la soumission au plaisir. J’ai mis du temps à prendre conscience de mes blocages, à apprendre à lâcher prise.

Je me demande si la rapidité avec laquelle vous avez réussi à lâcher prise est la conséquence de la présence de votre femme. Est-ce que la qualité de vos sessions est la même lorsque vous êtes seul que lorsqu’elle vous accompagne ? Depuis que ma femme est entrée dans mon jeu et participe à certaines de mes sessions, je suis plus excité en sa présence et sa participation me permet de m’abandonner beaucoup plus. Je ressens sa présence comme une approbation implicite de franchir les limites d’une « sexualité normale ».

Je partage enfin le souhait exprimé par @Hyménée de lire le témoignage de votre femme. Une voix féminine, mieux de nombreuses voix féminines apporteraient, j’en suis sûr, une grande richesse à nos échanges.