#11590
Andraneros
Participant

J’aime bien l’idée d’une forme d’éternité dans l’orgasme prostatique, ou toute autre forme d’orgasme multiple, reproductible presque à volonté. Ceux qui ont acquis une grande expérience de ces formes d’orgasmes tendent à dire qu’ils se sentent en communion avec l’univers (état modifié de conscience).

Je suis encore loin de cette expérience. Mes orgasmes ont bien encore des débuts mais à certains égards je sens qu’ils ont de moins en moins de fin dans la mesure où je sens de plus en plus de pulsations de plaisir m’irradier en dehors de mes sessions, sans Aneros inséré.

Par contre pour moi ces orgasmes laissent des traces, découverte consciente de certains processus internes automatiques, état nettement euphorique qui se traduit certainement par des modifications hormonales (endorphines) et comme vous le dites cette sensation d’énergie à l’opposé des l’aspiration au calme que procure le plaisir associé à l’éjaculation.

Je comparerais la jouissance prostatique à l’éclat dun phare pour l’équipage d’un navire en pleine tempête. Ca ne change rien aux éléments déchainés mais ça vous donne confiance en vous indiquant la route à suivre.

Je ne partage pas non plus l’idée que l’on n’apprend rien. Les découvertes intérieures que j’ai faites ont des conséquences sur mon comportement. En particulier je m’occupe du plaisir de ma femme comme je ne l’ai jamais fait auparavant ce qui lui permet de découvrir elle aussi un potentiel orgasmique qu’elle négligeait, et je m’offre à ses sollicitations comme je ne l’avais jamais fait auparavant ce qui lui donne une audace qu’elle n’avait jamais montrée.

Je pense donc pour revenir dans le sujet que je me trouve engagé dans un processus de découverte de mon intériorité qui m’ouvre sur l’extériorité.