#11879
Hyménée
Participant

Sinon, je commence tout juste à me remettre de ma séance du week-end en huit.

Je ne sais pas comment vous l’écrire, mais au sujet de l’orgasme du corps, on atteint un état orgasmique absolument délicieux, totalement détaché du corps, où l’on plane au-dessus du corps.

Enfin, c’est ce que j’ai vécu.

J’avais pas mal de temps (tout mon week-end en fait 😀 ), alors j’ai commencé par utiliser le Vice sans vibration pendant un long moment, jusqu’à devenir fournaise. C’est vraiment extra d’avoir tout son temps, et de le prendre 😀 très rare avec un enfant en bas âge. Donc très précieux quand cela se produit !

Je trouve que ce que vit la fille en position orgasmique dans la vidéo “Orgasmic Meditation” est vraiment très représentatif : son orgasme coule le long de son corps, de son bassin jusqu’à ses doigts de pieds et jusqu’aux lèvres de son visage. Rien de spectaculaire. La blonde l’exprime parfaitement au début de la vidéo :

Quand vous ressentez autant de plaisir, vous ne voulez plus bouger d’un pouce

En fait, faut réussir par le moyen le plus approprié (fantasmes, méditation, respiration, bain chaud, bougies, musique, caresses sur tout le corps, etc, etc) à créer ce qu’ils appellent un “Climax” ; un protocole d’accord entre nerfs et cerveau pour fonctionner ensemble à la recherche de ce qu’on a tous imaginé : le pur plaisir issu d’une pure détente du corps tout entier.

Ah ! Maintenant que j’écris ça, je me souviens d’un élément important et concret : avant de décoller complétement, je me souviens avoir ressenti comme si mon rectum s’illuminait totalement (hihi ! 😀 ). A force de laisser faire les contractions involontaires, à un moment, cela fait prendre conscience totalement de son rectum. Les contractions se taisent pour laisser place à la totalité.

C’est un peu comme si tous les nerfs se mettaient d’accord pour s’abandonner ensemble dans le plaisir. Plutôt que de contracter les muscles les uns après les autres, tout le tapis muqueux s’illumine de plaisir, des sphincters anals jusqu’au sphincter en bout de rectum. Tout y passe, prostate incluse 😀

Pouf ! Lumière !

A partir de ce moment-là, c’est sûr : la manette du jackpot a été tirée. Si on continue à laisser faire, c’est le corps tout entier qui s’illumine de lui-même, sans qu’on comprenne vraiment ce qui se passe.

Et puis, à un moment, on réalise qu’on est dedans, qu’on jouit totalement détaché du monde, qu’on rayonne, un peu comme une étoile dans le cosmos. Sans raison, ni but.

Pouf ! Lumière !

On se consume de partout. Partout dans le corps, les nerfs veulent leur part du plaisir total. Le plus étrange (enfin, ce qui est nouveau pour moi), c’est que ce sentiment de détachement dure longtemps. On regarde autour de soi. On est dans un plaisir pur sans violence (sans contractions), et on regarde hébété. Le plaisir coule de la tête au pied, dans les bras, les doigts. Ca coule, ça vibre. Et puis, ça disparait. Je me souviens plus si cela s’est produit plusieurs fois. En fait, je me souviens plus bien de la séquence des événements. Le temporel est finalement en second plan. Il y a dû y avoir une cause à l’embrasement du rectum, un fantasme, un truc déclencheur, une étincelle. Je ne sais pas.

Ce sentiment de détachement s’est reproduit ce week-end en plein parc parisien, tranquillement installé à discuter. A un moment, j’ai été happé par les feuillages qui dansaient et ai voulu y mettre des étiquettes, une pensée, agripper tout cette beauté par des mots. Impossible. Je continuai ma discussion, avec devant moi le spectacle de la Nature inviolable, insaisissable. Une pure présence, impossible à capturer.

C’est exactement le même ressenti que lors d’un orgasme total : on se sent inviolable, insaisissable, et pourtant ouvert de partout. Une pure présence.

Ô Femmes ! Serait-ce cela votre secret ?

Bonne nuit