Depuis le début de mon cheminement, j’alterne des phases neutres et frustrantes auxquelles succèdent des séries de séances assez riches en sensations. C’est comme si je montais d’un pallier à l’autre. En ce qui me concerne, je remarque que je dois maîtriser la fréquence des séances. Ni trop rapprochées, ni trop éloignées. De fait, c’est ma prostate qui décide. En général, 48 heures après une séance, même si cette dernière n’a rien eu d’extraordinaire, ma prostate se manifeste en vibrant toute seule et je ressens toute la journée comme une démangeaison qui m’oblige a me soulager avec l’Aneros. Mon cheminement a été je pense plus long que pour d’autres car, mes difficultés à maîtriser de concert la relaxation, la respiration et les contractions m’ont conduites a opter pour la méthode du “do nothing”. Ne rien faire d’autre que se relaxer et respirer. Les sensations ont fini par venir toutes seules en même temps que les contractions involontaires. Mes séances ne durent pas plus d’une heure. J’utilise comme lubrifiant un mélange de beurre de karaté et d’huile de coco que je prépare moi-même. Je trouve que c’est particulièrement efficace quand je m’excite tout seul tandis que je prépare mon lubrifiant en pensant au plaisir qui lui est associé. Je ne fais que m’étendre sur le dos, me relaxer en me concentrant sur la respiration abdominale. C’est la respiration qui génère les vibrations, les contractions involontaires et les sensations qui vont avec. Comme beaucoup de temoignages que j’ai pu lire la caresse des tétons accélère les sensation. Ma dernière séance, après une phase assez insipide m’a encore rapproche du Super O car j’ai ressenti jusque dans les bras des sortes de picotements et décharges directement synchronisés à ce qui se passait dans la région prostatique. Pour moi, la progression est très longue, mais la persévérance est gratifiante. Je continue donc.