#14156
Andraneros
Modérateur

Bonsoir @yastrale et @rotsak69

Je commence dans la journée par un lavement rectal à l’eau tiède. Je continue, si possible 30 minutes avant de me coucher par une généreuse lubrification du rectum avec du beurre de karité. Je termine ma préparation en recouvrant mon masseur de vaseline. Cette combinaison reste efficace toute la nuit sans avoir besoin de lubrifier à nouveau entre-temps et sans subir d’effets secondaires depuis plus d’un an. Je me couche et j’insère le masseur avec délice.

Ensuite je fais en sorte de fermer mon esprit à tout ce qui n’est pas fantasme érotique. Je me détends et je fais éventuellement des contractions volontaires légères sans forcer et sans rien en attendre. C’est à ce stade que j’ai ressenti et reconnu mes premières micro-contractions involontaires et ressenti mes premières petites vagues de plaisir. Je suis dans cette phase sans aucune attente en sachant que je ne fais que préparer mon esprit et mon corps à ce qui va se passer pendant mon sommeil. Mon seul effort consiste à centrer toutes mes pensées sur l’Aneros et son environnement (peut-être y-t-il une forme d’auto-suggestion qui s’installe ainsi).

C’est dans cet état que la magie opère et que je m’éveille dans la nuit et / ou au petit matin sous l’emprise des vagues de plaisir, d’une sensation de chaleur interne différente de la chaleur du lit. Je me retrouve à demi éveillé dans une situation de détente profonde et de laisser-aller quasi total qui m’ouvre la porte du plaisir prostatique. Au fil des sessions ces vagues de plaisir sont devenues plus intenses, plus longues, plus nombreuses jusqu’à me noyer dans une jouissance paroxystique me paraissant sans fin.

Pour résumer il ne s’agit pas vraiment d’une méthode codifiée mais d’une solution de secours pour quelqu’un qui s’est senti incapable de progresser faute de parvenir à combiner correctement les compétences de base avec suffisamment de naturel pour laisser le plaisir l’envahir. Il s’agit d’une interprétation personnelle de la méthode dite « do nothing » sur le site du fabricant, qui consiste à engager ses sessions sur la seule base de la relaxation et de la focalisation de sa conscience sur son ressenti sans aucun travail de contractions volontaires

Mes progrès ont été lents mais assez réguliers pour que je maintienne mon effort d’apprentissage sur la durée, bien encouragé aussi par les témoignages des anérosiens qui ont connu les mêmes difficultés avant moi. A partir du moment où j’ai ressenti les sensations du plaisir prostatique par ce biais je suis devenu peu à peu capable de les reconnaître et de les reproduire lors de sessions diurnes « conscientes ». De la même manière je suis sur le chemin de l’orgasme prostatique sans utilisation du masseur en reconnaissant et reproduisant peu à peu ces sensations « cul nu ».

Cette manière de procéder m’a permis de comprendre par l’expérience, en rassurant mon moi rationnel de telle sorte qu’il abandonne tous ses blocages défensifs, ce qu’étaient les caresses du masseur, la source de ce nouveau plaisir, et comment je devais laisser cette jouissance, initialement insupportable, m’envahir corps et âme.