Je vois bien ce que vous voulez dire Hector. Il se trouve que mes derniers orgasmes m’ont fait réaliser, que je suis bien content de pouvoir content sur mes amants vibrants : je ne me pose pas de question quant à leur performance et je peux leur susurrer “plus fort”, “encore”, “par ici”, “viens”, “profond, plus profond”, “attends”, “oui”, “j’y suis”, “n’arrête pas” …
C’est très agréable. Alors, je me mets à la place d’une femme (de ma compagne par exemple) totalement offerte à son amant (à moi), amoureuse (désirante), souffrant d’obtenir le foudroiement par la luxure (par moi) … obtenant la libération … et la désirant une seconde fois par gourmandise et une troisième pour la route.
Je me dis que la condition nécessaire à tout cela est déjà qu’elle désire le multi-orgasme (ce qui n’est pas donné à toutes les femmes), puis qu’elle me donne le désir de lui donner.
De ce que j’ai pu expérimenter encore ce soir, le multi-orgasme est tel un escalier : on peut s’arrêter à la première marche, ou avoir la curiosité de se laisser aller à faire un tour plus haut.
Comment un couple peut-il se décider à monter ensemble l’escalier ? Les relations de séduction broient impitoyablement toute tentative de synchronisation des âmes : c’est soit l’un, soit l’autre, soit mou, soit faux. Rien ne tend un couple à dépasser le pathologique.
Enfin, c’est ce que je constate autour de moi.