#16096
Jeff
Participant

Bonsoir et merci pour ce débat passionnant que vous lancez et alimentez.

Pour ma part, je dirais bien simplement qu’en ce qui me concerne, le plaisir sexuel et le plaisir prostatiques sont complémentaires. La quête du second a considérablement enrichi le premier et ma femme semble le ressentir aussi nettement de son côté (alors que je ne lui ai encore touché mot de ma quête du super “O”).

Lorsque j’ai débuté dans mon cheminement, j’étais un peu frustré sexuellement (avec des rapports très satisfaisants mais un peu trop espacés à mon goût, ce que je disais souvent à ma femme).
Aujourd’hui, je suis dans la situation suivante : notre sexualité est plus épanouie que jamais et toute frustration a disparu. J’ai aussi compris que la quête du super “O”était une démarche globale permettant aussi d’accéder à une meilleure connaissance de soi et une meilleure appréhension de son environnement. Donc cette quête du super “O” me comble et conforte notre vie sexuelle. Je ne suis pas tenté d’opposer les deux : la relation sexuelle à deux me comble vraiment, comme me comble le plaisir prostatique. Ce dernier me semble relever d’une quête qui ne doit pas, à mon sens, conduire à s’isoler. Andraneros avait écrit sur ce blog qu’il fallait continuer à faire du sport, avoir dans la mesure du possible une vie affective, amoureuse et sociale équilibrée et je mesure à quel point cela constitue un point essentiel pour moi. Grâce à cela, je connais une vie beaucoup plus pleine, sereine et mon jardin secret profite indirectement à d’autres que moi, ce qui m’évite des cas de conscience inutiles.

A très bientôt et merci pour vos interventions si intéressantes.

Jeff