#17216
nikos
Participant

Merci pour votre réponse qui est très encourageante et réellement motivante @Andraneros.

Gonflé à bloc de motivation, j’ai donc réalisé une nouvelle session hier soir. Je m’étais fixé comme but le relâchement de toutes mes tensions musculaires et une respiration abdominale détendue. Lors de plusieurs sessions précédentes j’avais remarqué que mes contractions anales tuaient assez vite les étincelles de plaisir, j’ai pensé que ces contractions étaient peut être trop fortes même si j’avais alors l’impression de doser.

Je me suis donc mis en chien de fusil, position qui me permet de relâcher un maximum de muscles. Après une phase de détente de 15min, sans réellement le chercher ni comprendre comment je faisais, j’ai eu l’impression de discerner l’action des sphincters anaux de celle des muscles PC. Je ne saurais l’affirmer catégoriquement, mais il me semblait avoir les sphincters quasi relâchés et les PC très légèrement contractés, peut être entre 10 et 20% de leur max (hum… C’est très subjectif tout ça). Après, j’ai juste maté ce qu’il se passait au travers du petit trou de ma serrure. Les ischios ont vite été parcourus de petits spasmes, puis les fessiers ont fait de même. Déjà heureux de découvrir une réaction totalement nouvelle de mon corps j’ai juste continué, excité comme un gosse à qui on proposerait de monter dans une fusée.

Peu de temps après, me focalisant sur le point de contact entre l’aneros et ma noix, j’ai découvert une autre nouvelle sensation. Lors des sessions précédentes, la surface de contact perçue était subjectivement faible, déclenchait une petite décharge / étincelle de plaisir qui remontait la colonne vertébrale. Cette fois c’était l’inverse. La surface de contact semblait importante, en fait je percevais toute la face antérieure de l’aneros. Le contact était délicieusement râpeux, surement le grain très fin du plastique de l’hélix classique. Je suis maintenant persuadé que l’Aneros fonctionne finalement parfaitement 😉 J’ai cherché à amplifier ma relaxation tout en maintenant mon niveau de contraction des PC pour accompagner cette autre nouvelle sensation. J’ai réussi à jouer une petite heure comme ça. C’était plutôt excitant de sentir ma petite noix enfler et se faire enfiler par les doux et longs va et viens de Mr Hélix. Mais paradoxalement, le niveau de plaisir ressenti consciemment était très faible.

C’est un point clé sur lequel jouer lors de mes prochaines séances. Je n’ai pas su m’offrir à mon plaisir et lâcher prise. Non pas que je ne le désirais pas. Non pas faute de relâchement car tous mes membres semblaient très détendus (peut être la suite de mon cheminement me prouvera le contraire). Mon analyse à chaud en deux points :
– Ma concentration était extrême sur comment entretenir ces providentielles contractions PC, cette attention a écrasé le plaisir.
– Mon cerveau n’a pas fini de construire sa rampe de lancement à orgasmes prostatiques. Ma petite noix est encore paisiblement isolée dans sa campagne, loin du maelström des afflux nerveux conscients qui l’emporteront probablement un jour.
Je vais continuer mon entrainement de sportif de haut niveau, ma préparation physique généralisée d’apprenti astronaute, jusqu’à ce que maintenir ce niveau de contraction PC soit naturel. Afin de pouvoir lâcher prise physiquement et surtout mentalement.

Après cette session, j’ai quand même eu le sentiment que ma prostate était chargé à ras bord de propergol. Jusqu’ici tout est calme sur le pas de tir de la fusée Nikos. Le compte à rebours continue tranquillement. L’apprenti astronaute Nikos est confortablement installé et sanglé au creux de son poste de pilotage conscient. En revanche, il ne sait pas où en est ce gros sadique d’ingénieur Nikos du compte à rebours, planqué qu’il est derrière le poste de commandement de son inconscient. Un peu maso toutefois, l’astronaute Nikos prie pour que le décollage soit violent, il veut se prendre non pas des G, mais plutôt l’explosion de son propre point G en pleine face.

J’ai terminé ma session sans TO pour ne pas vider mes réservoirs de leur précieux carburant. Je pense que cela aidera mon cerveau à recabler les terminaisons nerveuses plus rapidement.

Paisiblement redescendu sur terre aujourd’hui. Assis au volant de ma twingo (beaucoup plus modeste comme véhicule spatial), j’avais juste des fourmis quelque part entre l’anus et le nombril. Ce n’était pas une vague de plaisir, juste un petit rappel de ce gros sadique d’ingénieur Nikos planqué dans son inconscient : le compte à rebours continue monsieur Nikos, l’apprenti astronaute. Oh oui ai-je envie de rajouter !

J’ai discuté ce soir avec ma femme de la pratique du massage prostatique sous un angle plus paramédical que spatial, et j’ai trouvé une oreille attentive et compréhensive. Pour avoir parlé sex toys avec elle récemment, je sais que la pratique spatio-récréative va au delà des limites de sa planète sexe. Je vois ça comme une demie vérité pour notre bien à tous les deux. Plus que par des mots, c’est par le langage des corps que je la fusée Nikos aimerait l’inviter au fil de son voyage à changer d’orbite.