#17288
AP41
Participant

Je suis un homme de 42 ans. J’ai découvert le plaisir prostatique via l’Aneros Eupho (je sais, pas le plus simple pour commencer) il y a 8 ans de cela. J’ai encore le souvenir de mes premières semaines et de la découverte de tous ces merveilleux petits nerfs jusque là trop peu sollicités. Le “rewiring” m’a fait vivre des jours pendant lesquels j’étais à la merci de ma prostate qui me suppliait à chaque instant de la gratifier de nouvelles caresses. Ma collection d’Aneros s’est agrandie depuis. Du métal, quelques moteurs (plus ou moins satisfaisants). Je parviens aussi par auto-suggestion à obtenir des sensations comparables “sans outil”. C’est plus long mais c’est aussi gratifiant… de se dire qu’en fait la zone érogène ultime… c’est notre cerveau.

Tout les hommes qui ignorent ce pan entier de la sexualité masculine manquent vraiment quelque chose. Ce plaisir est profond et sa pratique, surtout solitaire, est bien moins mécanique. Quand le pénis est au centre, on est dans un schéma standard de fantasmes et autres stimulations visuelles. Dans le plaisir prostatique, on est plus dans une forme de méditation… dans laquelle l’anticipation du plaisir est plus excitante que toute image… et dans laquelle la mécanique est bien moins prédictible. Il faut être à l’écoute de ses sensations. Tantôt on est surpris d’un calme plat alors qu’on était très excité, tantôt on est saisi par des séries d’orgasmes qui vont crescendo et qui vous emportent. Je crois que ça donne une idée aussi de ce à quoi peut ressembler le plaisir féminin, en mobilisant tous les sens, en corps tout entier.