#17517
Hyménée
Participant

Bonsoir,

Je m’interroge en ce moment sur la perversité. La perversité d’un point de vue général, et puis la mienne, et puis celle des autres. Celle que l’on voit naitre chez les autres, qui était peut-être là à l’état latent n’attendant qu’un partenaire pour s’exprimer, ou celle qui nait pour de vrai chez l’autre tout simplement parce qu’il est en contact avec la perversité.

Quelqu’un m’a dit : “j’ai l’âge de la perversité”, un peu comme s’il était temps pour lui d’assumer sa perversité. Ou plutôt, un peu comme si son bel âge lui permettait maintenant d’être pervers assumé … et affiché afin de partager ses déviances.

Cela m’interroge, car j’ai souvenir que mon intérêt pour l’anal et sa relation au sexe date de mon adolescence, et que si perversité = déviance, je n’ai pas l’impression d’avoir dévié d’un pouce. 🙂

Sauf peut-être à l’assumer, sauf peut-être à comprendre enfin que mon corps, mon esprit, mon éducation, bref tout ce qui m’est tombé dessus sans que je demande rien, … tout ceci ne fonctionnait pas très bien ensemble, que ces parties de moi-même étaient éclatées et que rien ne m’avait permis de les vivre de façon harmonieuse : nous avons un bassin d’une richesse incroyable et connecté à notre colonne vertébrale. Nous avons des muscles qui mouvementent une charpente. Nous avons une peau externe et une longue membrane interne, toutes deux en contact avec le monde alentour, et qu’intérieur et extérieur méritent d’être massés aussi bien l’un que l’autre. Faut pas faire de jaloux

Ceci étant dit, où se trouve la perversité là-dedans ?

J’ai une première réponse : dans le rapport avec un(e) autre qui n’aurait pas acquis la maturité d’esprit et de corps pour s’ouvrir, recevoir et donner.