#17551
Lerris
Participant

Merci pour votre réponse détaillée !

C’est normal de ne pas avoir encore atteint un vrai orgasme au tout début de votre cheminement

C’est ce que j’ai commencé à comprendre. Mais, j’ai déjà progressé depuis, j’en parlerai plus bas.

Si vous ne pouvez pas vous isoler vraiment pendant vos sessions et que vous les engagez en étant dans la crainte d’être surpris et d’en subir des conséquences négatives, cette situation ne facilite pas votre cheminement mais ne le bloque pas tout à fait pour autant dans la mesure où vous pouvez toujours accentuer les aspects liés à la relaxation en lieu et place de ceux liés aux contractions volontaires

En réalité, je peux m’isoler, je m’enferme à clé dans la chambre. Je n’ai pas de crainte d’être surpris en plein acte. Par contre, je préfère ne pas me lâcher complètement, en gémissant ou criant, car ma moitié n’est pas loin, et je ne sais pas trop comment elle réagirait de m’entendre… Elle sait ce qui se passe, je lui ai dit et j’ai même demandé si elle était d’accord pour que je fasse cet achat. Elle ne m’a rien interdit, mais je ne suis pas sûr qu’elle comprenne ou que cela l’intéresse. C’est compliqué car, auparavant, j’avais du temps seul, je faisais mes expériences dans mon coin sans la déranger. Aujourd’hui, je n’ai plus ce genre de moments. Pas facile de s’adapter. Je n’ai pas envie d’être frustré, mais je ne veux pas non plus la choquer. C’est un risque à chaque fois, ça me fait un peu peur.

Avez-vous quelqu’un dans votre lit à qui la présence de l’Aneros ne pourrait pas échapper et qui en serait profondément choqué ? Si ce n’est pas le cas le principal risque de vous endormir à l’occasion avec votre Aneros en place serait, à mes yeux, de passer une nuit écourtée et ou agitée…

On en revient au même sujet finalement. Il y a bien quelqu’un dans mon lit, comme j’en ai parlé précédemment. Je ne me permettrais pas d’utiliser l’Aneros pendant la nuit sans le lui dire. Je le ferai peut-être, en l’avertissant au préalable… Mais je ne suis pas sûr que ça soit bien perçu. J’aimerais que ça la titille, mais ce n’est pas si simple. Le plus gros problème c’est que, si je me réveillais dans la nuit et que j’avais un orgasme, je risquerais de la réveiller et ça non plus je ne sais pas comment ça serait pris. Ça arrivera peut-être, vu ce qui s’est passé pendant mes deux nuits précédentes. Personnellement, je suis rarement de super humeur quand on interrompt mon sommeil. Donc si en plus c’est pour quelque chose qu’elle tolère sans vraiment accepter…

Je vous encourage vivement à engager une session consacrée à la relaxation, au relâchement musculaire et à l’accueil des sensations internes liées à l’état de votre corps et aux effets induits par la présence du masseur. Focalisez votre conscience sur tout ce qui vient de l’intérieur, si besoin mettez un masque sur les yeux et assurez-vous qu’aucun bruit ne vienne troubler votre chambre.

Vous savez, je pense, déjà très bien que la relaxation est une des clès de l’accès à l’orgasme ; quand les premiers tremblements et contractions involontaires surviennent essayez d’y répondre en vous détendant encore plus sans rechercher le ressenti d’un plaisir

Caressez-vous les tétons sans retenue et cultivez la sensibilité de ce qui est en train de devenir une nouvelle zone érogène pour vous.

Je pense pouvoir répondre à tout cela en décrivant ma dernière expérience, ce matin.
Je me suis réveillé après une nuit particulière (la deuxième, décrite plus haut). J’ai vite senti que mon corps m’en demandait plus, il avait repris ses contractions débutées pendant la nuit. J’avoue que ça m’a un peu électrisé. J’ai donc décidé de faire une séance avec l’Aneros, ça me semblait idéal.

Comme d’habitude : Douche, lavement, injection d’huile, chambre fermée, boules quies. Et j’ai même fermé les volées et éteint la lumière. Cette dernière m’a un peu gênée les fois d’avant.

Comme je l’avais décidé, je me suis simplement allongé sur le dos, Aneros en place, et j’ai juste respiré en me décontractant. Très vite, les contractions involontaires ont repris leur travail. Au début, légères, je ne sentais pas grand chose, et j’avais un peu de gène au niveau de l’anus. Puis, la gène est partie et les contractions se sont intensifiées.

Sans parvenir aux sensations “supra-sensorielles” que j’ai pu ressentir de nuit, je me suis tout de même détendu et peu à peu les sensations sont devenues plus fortes. Jusqu’à avoir des tremblements incontrôlés et ce que je pense être plusieurs orgasmes (tremblements, spasmes, ondulations du corps, érection…) avec quelques petites bulles de plaisir éclatant dans le bas ventre. Le plaisir pourrait être plus grand je pense, mais c’est déjà mieux que les dernières fois. De plus, je n’ai eu vraiment aucune part volontaire dans les contractions. J’ai juste laissé faire. Ça me semble un grand pas, j’ai compris que je ne peux pas forcer la chose.

Comme vous le dite, Andraneros, une des clefs semble être de se détendre pour répondre aux contractions. En fait, autant je peux prendre du plaisir en me focalisant sur la sensation qui monte, autant je m’aperçois que, si je me mets un peu en retrait, il y a d’autres sensations plus profondes à découvrir et que le plaisir monte très bien tout seul. Les deux nuits précédentes, c’est comme ça que je me suis retrouvé avec mon corps battant en entier à l’unisson avec mon cœur ou à ressentir une sorte de vibration qui montait pour tout envahir. Si j’arrive à retrouver ces sensations tout en laissant le plaisir monter de lui-même, je pense que je serai vraiment emporté par quelque chose d’incroyable.

Je pense également qu’il faut que j’arrive à me détendre encore plus pour répondre aux spasmes musculaires également. Car, lorsque ceux-ci commencent lors de l’orgasme, cela semble bloquer la montée du plaisir. Ce n’est pas facile de se détendre à ce moment-là. J’ai essayé, mais à un certain point, je ne pouvais plus lutter. A partir de cet instant, j’ai tout de même essayé de me laisser aller, mon corps se faisait l’amour tout seul, il ondulait. Cependant, je perdais un peu contact avec le détachement idéal que j’essaye d’entretenir et je me retrouvais focalisé sur le plaisir. Or, comme je le disais plus haut, je pense que c’est contre-productif à un certain point.

Concernant mes tétons, le problème, c’est que quand je les titille, le plaisir semble augmenter mais la crispation arrive plus vite, surtout dans les abdominaux. Et cela fait comme une barrière physique entre le plaisir du bas-ventre et mon esprit. Bref, j’ai donc plutôt essayé de conserver les caresses pour les moments entre les orgasmes, pour parvenir plus rapidement au prochain. Ah et, si c’est bien cela que vous vouliez dire, mes tétons ne sont pas vraiment une nouvelle zone érogène. Cela fait longtemps que j’en suis conscient et que cela fait partie de mes ébats sexuels. Il m’est déjà arrivé d’avoir l’impression de pouvoir jouir rien qu’en les caressant.

Ma séance a duré environ 3h. Il a fallu un moment pour que la prostate se réveille vraiment. A présent, je me sens assez calme, je flotte un peu. Par contre, le retour à la “réalité” est un peu violent. Je m’évade pendant mes sessions, je me relâche, mais du moment où je sors de ma chambre, je retrouve mes conditions de vie normales et le contraste peut être saisissant…

Remarque : Durant mes séances, ma vessie a tendance à se remplir, ça finit par me gêner car la sensation parasite le reste. Donc, je suis obligé de faire de petites pauses pour aller au petit coin. Est-ce que cela vous arrive aussi ? Pourtant, le matin, je n’avais pas vraiment eu le temps de boire plus que ça.