#17577
Lerris
Participant

Je vois ce que vous voulez dire.

C’était peut-être simplement un manque de motivation, le genre de manque qui peut toucher tout le monde. Par exemple, nombreux sont les gens qui parlent de perdre du poids, mais qui finalement ne font rien de concret car cela demande des efforts, des changements d’habitude, etc. Or, on se complet généralement dans les habitudes que l’on a pris.

Le manque de curiosité s’explique aussi peut-être de façon physique (ou bio-chimique). Les femmes produisant moins de testostérone, il est possible qu’elles ressentent globalement moins le besoin d’assouvir leurs désirs, comparées aux hommes… Bref, comme vous le dites, elle était peut-être satisfaite de ce que vous lui donniez, sans ressentir le besoin d’aller voir plus loin.

Enfin, il y a aussi une question d’éducation je pense. Quand, depuis l’enfance, on vous inculque que c’est l’homme qui fait le premier pas, que le sexe est tabou, etc. Cela peut mettre des barrières. Encore aujourd’hui, beaucoup pensent que la femme ne doit pas s’intéresser au sexe. D’ailleurs, un homme qui multiplient les conquêtes est appelé Don Juan, un femme qui les multiplient est traité de salope.
Le genre de barrière que cela crée peut sans doute rendre difficile à certaines femmes le fait de lâcher-prise, de se laisser-aller et de rechercher d’autres sensations. D’ailleurs on peut retrouver le même genre de barrière chez certains hommes, à qui on a inculqué que l’homme doit se servir uniquement de son pénis et qu’il doit être le dominant.

Bon, tout cela est exposé de façon maladroite et sans doute un peu trop généraliste, mais je pense qu’on comprend l’idée.
Pas facile de passer outre toutes ces barrières, ces habitudes, que le cerveau conserve depuis bien des années…