#17750
curioso56
Participant

Bonjour à toutes et à tous,

Je me permet d’intervenir à ce sujet car moi aussi j’ai expérimenté cette façon originale et particulièrement discrète de ressentir du plaisir.

J’ai longtemps cherché sur Internet d’autres témoignages tels que ceux exposés ici, en vain. Merci NXPL !

Mon parcours pour arriver à cet “orgasme” (je m’expliquerai ensuite sur ces guillemets) ressemble à d’autres décris ici : Tout part d’une volonté de trouver une alternative au plaisir sexuel masculin classique. Cette quête m’a permis de découvrir ma prostate, l’électrostimulation sexuelle, mais il ne s’agit pas du sujet.

Durant les exercices de Kegel, j’ai moi aussi eu la bonne surprise de ressentir ces délicieux titillements dans le bas-ventre. Les bonnes sessions sont agrémentées d’une quantité de ‘pre-cum’ (liquide transparent, différent d’une éjac) comparable à celle qui s’écoule de ma verge lors des massages prostatiques. Comme quoi, la prostate est bel et bien stimulée par ces contractions.

Cependant, ce plaisir sait se faire désirer… Il n’est pas systématique, comme une éjaculation lors d’un rapport sexuel. Je peux parfois tout faire pour l’obtenir (détente, contractions rythmiques du périnée et / ou anales, …) sans parvenir à mes fins. D’autres fois en revanche, le plaisir est perceptible dès la première contraction. Pas plus tard qu’hier soir, j’ai “joui” par vagues successives pendant 1 heure !

Je met cependant des guillemets pour modérer mes propos car il ne s’agit pas d’orgasmes comparables à l’éjacutation qui est courte et intense. Il s’agit indéniablement de plaisir sexuel, mais différent : Le plaisir est plus interne. Il monte par vagues. Elles durent parfois 1 minute (ou plus, je ne chronomètre pas). J’imagine que ce plaisir est la conséquence du precum qui s’écoule doucement dans l’uretre… Un gynéco parmis nous pour confirmer/infirmer ???

Depuis le temps que je pratique ces contractions volontaires, je parviens maintenant à différencier assez précisément les zones contractées. L’effet ne sera pas le même en fonction de la zone visée. Pour décoller efficacement, je commence générallement par exercer des contractions rythmées au niveau de la bourse, comme si je souhaitais la relever. Lors des bons jours, des picotements agréables ne tardent pas à venir. Lorsque le plaisir est bien amorcé, j’alterne alors avec différentes contractions anales pour exercer une pression plus directe sur la prostate. Les écoulements débutent…

Tout comme la zone périnéale, l’expérience permet de différencier différents muscles dans la zone rectale/anale. Lorsque je suis bien en phase avec mon corps, je peux véritablement masser ma prostate en commencant par une contraction rectale qui se poursuit et se termine par l’anus.

J’espère toujours aboutir ainsi à ce mythique orgasme prostatique… A moins que je ne le connaisse déjà sans le savoir. Comme je le disais, il s’agit bel et bien de plaisir, mais il laisse tout de même une certaine frustration, un goût de trop peu.

Merci à ceux qui auront pris le temps de lire ces lignes ! Je me sens maintenant moins seul à présent que je sais que d’autres hommes expérimentent cette source de plaisir. Si vous aussi vous pratiquez cela, et que vous disposez d’une technique pour monter encore plus haut, SVP partagez votre savoir !

Au plaisir de vous lire.