#18245
nikos
Participant

Depuis décembre, j’ai une période assez marquée de stagnation voire de recul. C’est extrêmement frustrant de ne plus rien sentir et de ne pas comprendre pourquoi. Injustice.

Cet après midi, justice a été faite.

Cela fait une semaine que les sensations reviennent progressivement. Pourquoi ? Peu importe.

Je me sens bien. C’est tout ce qui compte.

Cet après midi, je me suis sentie prise.

Ca fait bizarre d’écrire un truc pareil. C’est pourtant tellement évident et réel…

Ce que j’ai ressenti aujourd’hui, la caresse du masseur, très profonde, douce et ferme à la fois, je la voulais, tout mon être ne vivait que pour cela. J’aurais tué si elle s’était arrêtée.

Avais-je déjà éprouvé autant de désir auparavant ? Désir d’ailleurs, le mot est faible.

L’orgasme éjaculatoire est tellement facile et évident, je me demande si naturellement un homme peut avoir autant de désir en lui ? Du moins avant d’emprunter le chemin semé d’invisibles embûches vers l’orgasme prostatique…

Les contractions de mon vagin anal avaient des allures de réflexe de survie. Je ne savais pas que le progasm JR pouvait s’enfoncer aussi profond, je ne me savais pas aussi goulue !?!

Cet abandon n’a objectivement pas généré d’orgasme, « juste » de bien agréables P-waves qui se sont succédé alors que je traversais le désert du plaisir depuis un mois et demi.

Un gros kiff en fin d’après midi : je suis sorti de chez moi après cette heure d’abandon total à moi-même.

Je me suis senti en communion avec les toutes les femmes que j’ai croisées et qui m’ont offert leur regard. Y ai-je vu le reflet aveuglant d’un fantasme absurde ou bien une évidente complicité ? Je me sentais elles. J’avais envie de me jeter entre leurs bras, de leur dire que je savais. J’avais envie de pleurer de joie.

Suis-je en train de devenir fou ? Ont-elles compris cette vulnérabilité dans mon regard ?