#19779
Lerris
Participant

Votre progression ressemble à la mienne avec ses hauts, qui me faisaient penser que j’y étais, et ses bas qui me donnaient l’impression d’avoir tout raté.

C’est un peu ça effectivement. Quand je suis en plein dans une session intense, j’ai l’impression d’avoir touché le but. Quand je suis hors de cette séance, j’ai l’impression que pas du tout.

Bref, après mon message d’hier, j’ai fait une session Aneros dans la foulée. Cela a duré environ 2h.
Comme les sessions précédentes, j’ai mis une musique relaxante et j’ai même rajouté quelques étirements avant de m’allonger.
J’ai choisi un lubrifiant silicone cette fois, car j’avais l’intention de n’utiliser que l’Helix.
Je précise que je ressentais déjà une certaine excitation avant la session. Dans ce genre de cas, je ressens une sorte de pulsation dans mon corps.

Comme c’était hier, et comme je le disais précédemment, j’ai du mal à véritablement me souvenir de ce que j’ai ressenti une fois l’Aneros inséré et l’état de relaxation requis installé.
Je me souviens surtout qu’à un certain point j’ai ressenti une sensation presque irritante au niveau de l’anus et du périnée. Mais, ce n’était pas vraiment de l’irritation et presque du plaisir. Cela ressemblait à ce que j’ai ressenti dans le hamac l’autre jour. A force de s’amplifier, je crois que cela m’a donné du plaisir localement. Difficile de me souvenir. Par contre, j’ai retiré l’Aneros quelques minutes par la suite, pour soulager un peu ce titillement. Quand je l’ai remis, peu de temps après, je n’ai ressenti aucune irritation, ce n’en était donc pas une.

Je dois dire qu’après 1h30 de ma séance, je n’avais pas grimpé au rideau. Je note d’ailleurs que j’ai des muscles, les muscles ilio-psoas il me semble, qui se contractent souvent pendant mes séances et je dois faire un effort conscient pour les décontracter. J’ai quelques muscles dorsaux qui font pareil. Généralement, c’est en les décontractant que je me rends compte qu’ils sont tendus et qu’ils gâchent mes sensations de plaisir.

Suite à ces 1h30, je me suis décidé à utiliser une petite aide pour me relaxer et augmenter mes sensations. Je n’entrerai pas dans le détail. Disons que j’ai retrouvé l’état dans lequel j’étais le 9 avril durant la nuit, en plus léger.
Et là, mes muscles étaient vraiment décontractés, enfin au début, et j’ai tout de suite ressentis des sensations puissantes. Lorsque j’ai rajouté la stimulation des tétons, j’ai décollé. Les sensations sont devenus intenses, presque insoutenables. A un certain moment, j’ai eu l’impression d’être suspendu en l’air par la zone de mon corps entourant ma prostate et mon pénis. A un autre moment, je tremblais de partout. Je ne pouvais plus retenir les spasmes tellement ça me titillait.

Au bout d’environ 30 minutes, j’ai décidé d’arrêter la session car j’y avais passé assez de temps et j’avais d’autres choses à faire. Je suis allé dans la salle de bain, prendre une douche. Mais, je me suis rendu compte que mon anus et mon périnée étaient très sensibles. Par là, je ne veux pas dire “irrités” mais bien “sensibles aux caresses”. J’ai repris un peu lubrifiant et j’ai entrepris un massage de ces zones, ce que je fais rarement. Cela a était vraiment agréable. De temps en temps, un doigt se frayait un passage dans le rectum et c’était assez délicieux. A cet instant, j’avais l’impression d’avoir un vagin pour anus et un clitoris à la place du périnée. C’était presque tout comme.

Maintenant, que tout cela est retombé. J’ai toujours des doutes.
J’arrive de plus en plus à préciser ces doutes grâce à mes séances.
En fait, ce qui me trouble, en plus de ma mémoire qui efface mes sensations, c’est aussi qu’il n’y ait pas de “libération”. Je suis tellement habitué à avoir une libération éjaculatoire puis une retombée brusque du plaisir, que je ne peux pas rapprocher des sensations “sans fin” à un orgasme. D’ailleurs, durant ma session, j’ai cru tout le long que j’allais éjaculer car j’avais des sensations dans le pénis et je suppose que ce que je ressentais se rapprochait fortement de ce que je ressens pendant un orgasme éjaculatoire. C’était presque frustrant de ne pas pouvoir me libérer par une éjaculation.

De plus, j’ai du mal à démêler ce qui est vrai plaisir des autres sensations de l’expérience, comme ces titillements, les contractions, etc. Durant la première partie de ma séance, j’ai ressenti une sensation que je croyais perdue et qui me semble se rapprocher vraiment du plaisir. C’est comme si des nuages se développaient à partir de mon coccyx, m’envahissaient et à ce moment je ressens vraiment un bien-être et ce qui me semble être du vrai plaisir.

Désolé j’écris un roman, mais c’est difficile à expliquer.
Je voudrais vous faire comprendre comment ces sensations de “nuages, bien-être, plaisir” s’opposent à celles de “titillements intenses, yeux révulsés, spasmes”.
Dans le premier cas, je me sens bien, je flotte, je suis calme et serein.
Dans le deuxième cas, je suppose que ça se rapproche d’un orgasme, mais c’est presque insupportable, je perds presque conscience et mes muscles ont tendance à se crisper car les sensations ne font que grandir.

C’est complètement différent donc. Et je ne sais pas quoi en penser.
J’adore le premier cas mais cela arrive de plus en plus rarement, je dirais. C’était ce que je pouvais ressentir lorsque ma prostate me réveillait dans la nuit. Ce qui n’arrive plus.
Le deuxième cas est très intense, c’est bon, mais ça ne s’arrête jamais et j’en arrive à être frustré. D’ailleurs c’est comme ça que je finis par me crisper de partout et à éjaculer sans me toucher. Généralement, dans ce cas, je sors de la séance un peu énervé, fatigué, et déprimé.

Je dois préciser que je crois être déjà passé du deuxième cas au premier dans une séance. Le titillement montait, montait, montait, et puis d’un coup paf le nuage et ce plaisir particulier. J’aimerais vraiment que cela se passe comme ça à l’avenir, mais pour l’instant ce n’est pas le cas. Pour l’instant, j’ai de temps en temps un petit nuage, et le reste du temps cette sensation qui monte, qui monte… sans s’arrêter.

Voilà, je vais m’arrêter là avant de saouler tout le monde, si ce n’est déjà fait.
Je suis encore une fois troublé. Je pourrais en parler des heures, je crois. Car j’ai besoin de l’extérioriser.