#19780
fidelio
Participant

Il faut que je mette ça par écrit tant que c’est encore frais dans ma mémoire. J’ai peut-être une piste non envisagée pour ceux, comme moi, qui ont l’impression de stagner dans leur progression vers le super O.
Comme je l’ai laissé entendre plus haut, ma découverte de l’aneros est concomitante de celle de l’auto-hypnose, dont je me sers d’ordinaire plutôt pour apprendre le lâcher-prise, la relaxation et aussi pour m’endormir. Mais en réalité on peut faire beaucoup plus avec l’auto-hypnose, comme induire un nouveau comportement ou régler des conflits intérieurs en parlant avec son inconscient.
Bref, il y a 2 jours je faisais une séance tout à fait classique pour me calmer, je suis tombé facilement dans mon état de transe, mes paupières sont lourdes, mon corps s’enfonce dans le lit, etc… mon corps est très détendu. Alors me vient l’idée que dans cet état cotonneux où toutes les barrières sont abolies, il est sans doute possible d’agir directement sur ma prostate. Du coup je me concentre sur elle pour voir si je peux la réveiller. Bingo. Je commence instantanément à ressentir une très grande chaleur dans la région périnéenne. Je dois préciser à ce stade que l’avant-veille je pensais que ma prostate était éteinte, je ne ressentais plus rien avec l’aneros. Cette intense chaleur était très nouvelle pour moi, j’avais vraiment l’impression que ma prostate rougeoyait. Mais j’ai écourté la séance, car je n’avais pas trop le temps ce jour-ci, c’était une découverte fortuite.
Le lendemain, hier donc, je suis en quête de mp3 d’hypnose érotique dans la même veine que Hypnaerosession, et j’en trouve un sur Youtube qui me semble pas trop mal fait et qui s’appelle Jackpot 2 par Isabella Valentine. Vers 18h je fais une session avec ce mp3 qui n’est pas fait pour le massage prostatique mais pour éjaculer sans l’aide de ses mains. Je me lance par simple curiosité, toujours SANS l’aneros inséré, juste pour voir si je peux reproduire et pousser un peu plus loin cette sensation de chaleur ressentie la veille. Je vous passe les détails mais ça a très bien fonctionné sur moi. La suggestion était très efficace, et à chaque fois que la voix parlait de mon sexe je remplaçais dans mon esprit par ma prostate. La séance d’hypnose tournait assez pépère, et puis à un moment donné elle a employé un mot-clé qui a craqué une barrière chez moi. J’ai senti une très intense bouffée de chaleur dans ma prostate, à la base de mon crâne et dans mon cou, un puissant désir accompagnée par une augmentation immédiate de mon rythme cardiaque et par des contractions involontaires très fortes. Comme je ne m’y attendais pas, mon premier réflexe a été la peur, et du coup je n’ai saisi la perche qu’une seconde trop tard. Je pense que si j’avais laissé ma barrière mentale craquer totalement à ce moment précis je serais monté rapidement dans la stratosphère.
Autant casser le suspense ici, je n’ai pas trouvé d’orgasme à la clé de cette séance. Je suis resté à nager dans des vagues de plaisir et de contractions beaucoup plus puissantes que pendant mes sessions précédentes avec aneros, mais je suis resté sous un plafond de verre infranchissable. Après dîner j’ai retenté l’expérience, cette fois avec l’aneros, et je suis arrivé à un résultat très similaire.
Je dois spécifier que j’ai eu un mal de chien à m’endormir ensuite car à la moindre pensée tournée vers cette séance d’hypnose, mon cœur se remettait à battre fort et ma prostate reprenait le processus des contractions. Encore ce matin, au moment où j’écris ces lignes, je sens des palpitations à l’idée de ce souvenir, et je sais qu’il y a désormais dans mon cerveau des mots-clé gravés qui, si je les invoque, vont réveiller mon désir illico. C’est un véritable ensorcellement.

Ce que je retire de tout ça, c’est que la relaxation doit intervenir pour plonger l’esprit et le corps dans un état de transe légère, pas juste pour décontracter les muscles. Cette expérience m’a fait comprendre que pour s’abandonner pleinement aux spasmes prostatiques il faut un état second, et il faut aussi vraiment vouloir craquer toutes ses barrières mentales. En ce qui me concerne, le conditionnement mental importe plus que l’écoute des sensations purement physiques à ressentir dans la zone anale pour me faire décoller. Je visualise mon cerveau comme un labyrinthe avec des portes à codes qu’il me faut déverrouiller pour passer aux niveaux suivants.

Je comprends aussi mieux pourquoi il faut laisser passer 2 jours minimum entre les séances, mais cela ne concerne pas forcément les gens qui ne ressentent que peu de sensations. En ce qui me concerne, c’est sûr que je vais laisser passer du temps, simplement parce que j’ai mal aux muscles du bas-ventre (exercices de Kegel en vue ?:) ) et aussi, je l’avoue, parce que niveau cardio je suis un peu down en ce moment.