#19816
Lerris
Participant

Salut,

@Andraneros
:

C’est cette intensité presque insoutenable qui est à l’origine d’une réaction de défense sous forme de contraction générale, de blocage mental et physique. C’est pourquoi il est si important
– 1) de se détendre et plus particulièrement de se détendre de plus en plus au fur et à mesure que l’intensité des sensations s’accroît ;
– 2) de se laisser aller, d’effacer toute attitude de résistance, d’accepter de perdre le contrôle.

Oui, là-dessus je suis d’accord. Depuis le début, je vois bien que mon corps dresse une barrière de défense lorsque les sensations sont trop puissantes. J’ai réussi peu à peu à réduire cette résistance, mais elle est toujours présente lorsque les sensations vont très loin.

C’est ce que nous répétons, l’orgasme prostatique est différent de l’orgasme éjaculatoire centré sur le pénis. Il faut donc idéalement s’imprégner de cette réalité le plus tôt possible dans notre cheminement.

Là-dessus, par contre, j’ai un petit doute personnellement. Je ne veux pas remettre en cause votre expérience évidemment.
Mais, comme je le disais, il m’est déjà arrivé, durant certaines sessions ou en dehors, d’avoir cette explosion de nuages qui partent de mes fesses, de mon coccyx et de l’intérieur du corps, qui se répandent et me donne du plaisir. Il y a une forme de libération et les sensations sont temporaires, même si je suppose qu’on peut ensuite les répéter.
Comme je le disais également, mon questionnement, en ce moment, est : Est-ce que cette explosion est un orgasme différent de celui de la prostate et donc du titillement intense et sans fin, ou est-ce que ces nuages sont simplement un aboutissement après ces titillements.

A noter qu’il m’arrive souvent d’avoir une petite sensation de nuage également au début de mes sessions. Et je les ai ressenti un peu aussi la dernière fois que je me suis masturbé normalement. Mais je ne suis pas sûr que ce soit des “nuages” similaires à ce dont je parle au-dessus.

Le massage de la prostate permet d’aller bien au-delà de ce plaisir aigu, localisé et fulgurant en ouvrant la voie à un plaisir beaucoup plus profond, beaucoup plus étendu et beaucoup plus long.

En lisant ce passage de votre message, je me dis que cela semble aller dans le sens de ce que je dis plus haut. Les sensations aigus peuvent sûrement aboutir à quelques chose de plus profond, sans doute ces petits nuages dont je parle. Et peut-être également que ces nuages peuvent durer plus longtemps avec l’expérience. Finalement, nous parlons possiblement de la même chose. Et comme vous le dites, la clef est sans doute dans un relâchement plus profond et le laisser-aller.


@Fidelio
:

La dernière fois j’avais même une main qui bougeait toute seule et qui tapotait le matelas en rythme avec les contractions

Cela m’est arrivé plusieurs fois également. Durant ma dernière session, ce sont surtout mes pieds qui battaient tout seul.

On est encore face à un paradoxe apparent, car on est censé selon le traité d’Aneros faire croître les contractions involontaires, qui sont des spasmes des sphincters, de plus en plus violents à mesure que le plaisir monte

Dans mon cas, je crois surtout qu’il faut que je me préoccupe le moins possible des contractions volontaires au niveau de ma prostate. J’ai l’impression que c’est ce qui me bloque.

Cela me permet d’aborder mes pensées du moment. J’ai passé deux jours plutôt tranquilles niveau prostatique. J’essaye de penser à autre chose, de ne pas stimuler ma prostate, car je sens que mes muscles sont trop crispés, quelques fois à la limite de la crampe. Je pense d’ailleurs que, du côté des muscles entourant la prostate, je suis suffisamment fort, j’ai presque tendance à penser qu’ils le sont trop. En effet, pendant les dernières séances je les ai senti se crisper très fort et ce n’était pas forcément agréable. Je devais faire un effort conscient pour les relâcher.

Et j’ai l’impression que, plus je me focalise sur la prostate, plus ces muscles ont tendance à travailler puissamment, trop même. Alors oui, cela finit par apporter une certaine sensibilité au niveau de la prostate, mais au bout d’un moment cela semble me limiter.
En bref, je pense qu’il faut que je revienne à mes basiques, à ce qui semble avoir fonctionner chez moi depuis le début : placer mon esprit à l’extérieur, avec les sensations aigus au second plan, et laisser venir. Car, je crois qu’en ce moment je me focalise trop sur la prostate. Cela me bloque et me fatigue nerveusement. Je suis trop à la recherche de ce fameux plaisir, c’est contre-productif car cela occupe mes pensées chaque jour. Durant les séances, cela finit par me crisper. Lorsque les sensations ne sont pas assez fortes, je rajoute la stimulation des tétons et c’est encore pire.

D’ailleurs, je m’aperçois que c’est dans ma nature et que c’est un phénomène qui est revenu constamment au cours de ma progression. Chassez le naturel, il revient au galop.