#19820
Lerris
Participant

Eh bien, sur ces bonnes paroles, après avoir mis de côté ma prostate pendant 2 petits jours, j’ai finalement cédé à mon corps. Mais, attention, pas n’importe comment. J’avais en tête tout ce dont j’ai parlé plus tôt.

Donc, hier soir, tout d’abord, j’ai fait des étirements pour décontracter mes muscles.
Ensuite, une fois couché, je me suis détendu du mieux que j’ai pu.
Et puis, j’ai essayé de conserver mon esprit “à l’extérieur”, en ne focalisant pas sur la prostate. Je voulais laisser les choses venir à moi. Au bout d’un moment j’ai visualisé une scène érotique en essayant de vraiment ressentir ce que j’imaginais.

Premier constat, j’ai retrouvé des sensations que j’avais un peu perdu depuis quelques temps. C’est à dire une sorte de monté de sensations, avec le cœur qui se met à battre très fort. Il est déjà arrivé qu’après ce genre de phénomène je ressente les fameux nuages dont j’ai déjà parlé. Mais, pas cette fois-ci. Cette fois, j’ai surtout eu des contractions incontrôlés au niveau de la prostate, du périnée et de l’anus. C’était un peu chaotique.
Mais, cela m’a permis de bien observer quelques points qui me semble cruciaux (c’est le deuxième constat) : ma respiration a tendance à se bloquer, ainsi que mes abdominaux (ça va ensemble), mon visage se crispe, comme les muscles du haut de mes cuisses.

Après quelques minutes, j’ai retrouvé mon calme et j’ai surtout essayé de lutter contre ces crispations. J’ai entamé un véritable travail de rééducation contre ce que je considère mon principal problème : mon corps a une grosse tendance à se contracter à la moindre douleur ou sensations un peu aiguë.
Et je peux vous dire que ce n’est pas facile. Il faut conserver un calme total, se relâcher, tout en surveillant les parties du corps qui ont tendance à se crisper. J’ai pu observer que le haut de mes cuisses se contractent vraiment souvent, sans que je m’en rende compte. Je dois presque me focaliser uniquement là-dessus pour que la contraction ne revienne pas. J’ai d’ailleurs pu constater que, ma prostate continuant à travailler, les sensations irradient jusque dans la haut des cuisses. C’est cela qui provoque la contraction. J’ai donc bien un soucis de ce côté-là !
Au bout d’un moment, je me suis rendu compte qu’avec du travail, mon muscle finit par rester un peu plus tranquille. Ce qui me permet de me concentrer un peu plus sur le relâchement de mon ventre et de ma respiration.

J’ai continué ce travail puis je me suis endormi. Pour être réveillé plus tard par une montée de sensation. Ce qui n’était pas arrivé depuis des semaines !
J’ai donc repris le travail et ce que j’ai pu observer, c’est que le vrai titillement de la prostate est bien masqué par mes crispations. Avec un gros effort pour relâcher ce qui pose problème, j’ai bien pu identifier les sensations. Et même, à la fin, j’ai ressenti un grand relâchement général, que je n’ai pas réussi à entretenir longtemps, mais qui me semble un bon indice de ce qu’il me reste à faire.
Note : J’ai peu dormi, mais en me levant je me suis senti bien, calme.

Au final, si j’essaye de rassembler toutes mes réflexions, voilà mes conclusions :
Ce que j’ai ressenti pendant ces dernières semaines, le titillement dont je parle depuis quelques jours, c’est bien la prostate qui se manifeste mais mon corps ne la laisse pas complètement faire. Le résultat ce sont de fortes contractions, qui peuvent engendrer un peu de plaisir et même une sensation intense infini, mais qui, à mon avis, ne peuvent pas aboutir à un vrai orgasme.

Je vais donc devoir beaucoup travailler. J’ai l’impression que, jusque-là, ça avait été assez facile, mais j’ai été rattrapé par mes propres limites. Si je veux avancer je vais devoir leur faire face. Le pire, c’est que ça fait des années que je connais le problème. Mon corps est devenu dur, crispé, cassant. Je me fais mal constamment, j’ai des tensions musculaires douloureuses, etc. Il va falloir que je change tout ça, que je m’assouplisse, que je me détende…