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nydor01
Participant

Hier, j’ai commencé une session Aneros-less : j’ai très vite arrêté. Les muscles de mes sphincters étaient endoloris, ma prostate restait silencieuse.
Pour prendre une image, mes sensations étaient identiques à celles que peut avoir un pénis trop masturbé, entre vague plaisir et douleur insidieuse : bref insatisfaisantes.
Je le pressentais, depuis une quinzaine de jours, j’avais été très vite, très fort, pour aller très loin. Trop !
J’ai pris acte de la situation, sans inquiétude toutefois. Je devais retrouver de la lucidité et du calme, et laisser mon corps se reposer.

Cette nuit, j’ai été réveillé, comme la nuit précédente, par un ensemble de sensations au niveau des sphincters : chaleur, chatouillements, picotements, palpitations des muqueuses. Il n’y avait aucune variation désagréable. J’étais bien… très bien !
Je n’ai rien fait pendant un moment, couché en chien de fusil, bercé par ces sensations, les laissant croître calmement en intensité.

Puis, j’ai eu une contraction volontaire, lente, sans forcer, comme en réponse à une demande de mon corps. Les palpitations se sont accrues, de même que la chaleur dans la zone anale rectale. Je faisais en sorte de trouver un équilibre précaire entre relâchements et contractions, de sorte que, mes sphincters se trouvant dans une zone d’hésitation, réagissaient par des mouvements opposés. Très vite mon anus a été pris de tremblements, et mon corps entier est entré dans ce fameux cycle de spasmes involontaires. Comme je n’étais pas seul (ma femme étant à côté de moi), j’essayais de contrôler ses mouvements – tout en les désirant ardemment. J’étais pris dans une alternance de contractions de l’anus, du périnée, de l’abdomen, et de poussées rectales et du bas-ventre, qui enflammaient mon bassin. J’étais à moitié en apnée, les lèvres serrées pour éviter d’émettre des sons. J’avais l’impression d’un air chaud circulant dans mes sphincters, alors que ma cavité rectale semblait se dilater. À un moment, j’ai ressenti une très grande chaleur dans les reins qui est montée le long de ma colonne vertébrale.
À un autre moment, j’ai basculé sur le dos, les bras étirés derrière la tête, les jambes allongées, les fesses serrées, et là, en quelques secondes, de fortes pulsations ont envahi mon rectum, et j’ai nettement ressenti ma prostate, qui s’embrasait. En même temps, tout mon corps était comme tiré vers le haut. Je n’ai pas pu retenir un violent spasme qui m’a fait retomber lourdement sur le matelas. (Ma femme s’est retournée, mais sans se réveiller.)
J’ai eu deux érections aussi fortes qu’éphémères, la première fois avec des pulsations rapides dans le gland, les deux fois avec l’impression que de l’eau gouttait de mon pénis.

Concernant l’orgasme prostatique (ou anal, rectal…), c’est l’expérience la plus intense et la plus satisfaisante que j’ai vécue sur le plan émotionnel. Il est possible que j’atteigne des sommets orgasmiques avec l’Aneros, mais le fait de vivre des sensations voluptueuses spontanées, de connaître des orgasmes sans aucune aide est incomparable sur le plan des émotions ressenties.

Conclusion. Je ne vais rien imposer à mon corps. Je sais maintenant que l’orgasme prostatique n’est pas un mythe, je sais comment l’obtenir, je sais que mon corps en a déjà la mémoire, je n’ai donc plus de doute ni d’impatience à avoir.
N’ayant vécu qu’une session avec l’Aneros, je n’en connais évidemment pas les limites, mais je pense, dans ce cheminement, me contenter – dans la mesure de mes possibilités — de deux sessions par semaine.