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Arnaud
Participant

Bonjour à toutes et à tous, et merci d’avance de me lire,

Chez les hommes, les cancers les plus fréquents sont les cancers de la prostate suivis par les cancers du poumon et du gros intestin. Il est important pour nous, hommes, de faire un dépistage dès l’âge de 50 ans. Ce n’est pas douloureux, et même en ce qui concerne les lecteurs de ce site, plaisant, vu qu’il s’agit d’un touché rectal suivi d’une prise de sang si nécessaire. Ce qu’il faut savoir, c’est que le cancer de la prostate est un des cancers qui réagit le mieux aux traitements.
Pour info. : en Belgique, selon le Registre du Cancer, environ 8000 nouveaux cas de cancer de la prostate sont répertoriés chaque année. Environ trois quarts des patients ont plus de 65 ans, il n’est responsable que de 3% des décès. C’est déjà ça !

En ce qui me concerne, J’ai été opéré d’un cancer de la prostate et j’aimerais en parler. J’habite en Belgique. Je suis marié, hétérosexuel , et je vis en couple uni depuis 40 ans . Suite à une prise de sang suivie d’un touché rectal, on m’a découvert un cancer de la prostate avancé ! J’ai donc dû subir une prostatectomie. Suite à l’ablation de ma prostate ma sexualité a été profondément perturbée. J’avais une sexualité on ne peut plus normale. Une sexualité vécue comme beaucoup d’hommes vivant en couple. Mon épouse et moi-même ayant des rapports fréquents et passionnés. Après l’opération, il a fallut reconstruire ma sexualité de même que notre sexualité de couple. C’est seulement à cette époque que malheureusement j’ai découvert l’importance et le rôle de la prostate dans la sexualité. A vrai dire, je connaissais à peine l’existence de cette glande. Plus grave, je ne connaissais pas le bonheur et le plaisir que j’aurais pu bénéficier si j’avais connu l’existence de ce site « NOUVEAU PLAISIR » ! Cela m’attriste vraiment.
Côté positif, ma postatectomie s’est très bien déroulée. Le taux de psa est immédiatement tombé à 0 ! Petit à petit je me suis reconstruit. Mon urologue m’avait prescrit du « cialis » pour m’aider. Ce fut bénéfique. Petit à petit, mon membre a retrouvé le chemin de l’érection. Cependant, l’absence d’éjaculation fut et est restée pour moi un grand « manque ». C’est alors que j’ai pris conscience de mon corps dans sa totalité. : sa beauté, sa sensualité, son érotisme, … En couple, nous avons « retravaillé » notre sexualité. Nous avons découvert de nouveaux plaisirs, notamment celui de la masturbation et des « sextoys ». J’ai appris à découvrir une nouvelle forme d’éjaculation : l’éjaculation rétrograde. La prostate et les vésicules séminales sont responsables de la fabrication du sperme. L’intervention va donc interdire l’éjaculation et ceci de façon définitive. Ceci ne veut en aucun cas dire qu’il n’y aura plus d’orgasme. Le mécanisme de l’orgasme étant indépendant de celui de la fabrication du sperme, les sensations de plaisir et l‘orgasme lui-même, restent possibles après la prostatectomie et sont même plus intenses pour de nombreux patients
Malheureusement, ce maudit cancer ne veut pas me quitter et ne me lâche plus d’un pouce. …..
Mon cancer continuant à évoluer, j’ai dû suivre un premier traitement hormonal ( Casodex) aux effets secondaires suivants : bouffées de chaleur, poussées des seins, sein plus durs, tétons et aréoles plus développés, plus sensibles et plus durs . Ce ne fut pas pour me déplaire de voir mes seins se transformer pour atteindre la taille d’une poitrine de jeune fille ! Avant ce traitement, j’étais déjà sensible des seins. La différence, c’est que maintenant, mes seins et mes tétons sont devenus « LA » zone érogène la plus importante de mon corps. Depuis, j’accorde une attention toute particulière à mes tétons qui sont sources de plaisir. C’est ainsi que maintenant, ils participent activement à mon épanouissement et bonheur sexuel, seul ou en couple.
Je stimule manuellement mes tétons chaque jour au réveil et régulièrement en journée . Leur sensibilité s’est accrue, leur taille aussi. Ils sont plus facilement en érection. Il m’arrive maintenant de sentir mes tétons pointer et durcir ainsi que mes seins qui se gonflent et ce uniquement par le contact avec mon t-shirt et ce qui est des plus délicieux, uniquement par pensée. L’excitation mentale de mes tétons est ce qu’il y a de plus « chouette » quand je suis en public. Une séance de caresse des seins demande du temps, de la patience, et de la relaxation ! Je consacre personnellement entre 30 et 60 minutes par jour à mes tétons. En premier lieu, j’attache beaucoup d’importance à épiler soigneusement mes seins, aisselles, … pour offrir à mon corps douceur et volupté. C’est très important, car plus les tétons et les seins sont doux, plus l’excitation est forte et facile à atteindre. Je commence toujours par un petit massage des tétons. Je les prends chacun délicatement entre le pouce et l’index et je les caresse délicatement les yeux fermés en me concentrant sur mon plaisir. Très vite, ils deviennent durs, fermes et les aréoles se gonflent et deviennent fermes à leur tour ! C’est alors le grand voyage. Toujours bien relaxé ; je continue à caresser délicatement les tétons en alternant des caresses du bout des doigts, de la paume des mains, du dos des poignets, … En un mot je connecte mes tétons via la paume de mes mains, mes doigts, … à mon ventre, mon périnée, ma vessie, mes bourses et mon pénis. A ce stade, je sens l’excitation monter en moi. J’arrive ainsi à exciter délicieusement mes parties intimes. Je peux aussi varier les plaisir en pinçant, étirant, … les tétons quand ils sont en érection et bien durs. En les masturbant de la sorte, je sens mes seins et tout mon corps tressaillir.
A ce stade, j’aimerais faire une remarque sous forme de constatation. Lorsque ma compagne caresse et masturbe mes tétons, je n’éprouve pas du tout la même sensation et les mêmes effets que lorsque je me les masturbe moi-même. Je crois intimement qu’être connecté personnellement via mes doigts, la paume de mes mains … à mes tétons est indispensable pour atteindre le l’orgasme et me connecter à ma « zone intime, sensuelle et profonde »
Je terminerai en vous confiant que, comme tout homme, il y a en nous « féminité » et « masculinité » qui cohabitent en harmonie. Chez moi, je n’ai pas honte de confier que ma « féminité » prends un peu le dessus sur ma « masculinité et ce … pourquoi pas.

Un tout grand merci pour l’attention que vous m’avez réservée,
Arnaud