Elle a raison si votre quête du super O’ est la conséquence d’un besoin non maîtrisé de plaisir pour compenser un désamour profond, inspiré par votre inconscient, de ce que vous êtes.
Elle a tort si votre quête du plaisir prostatique est la conséquence d’une recherche pour améliorer par ce biais la perception de votre corps à un moment où l’âge commence à se faire sentir.
C’est en effet intéressant de répondre et de faire le point sur ce qui nous pousse et nous motive dans cette démarche.
Je crois que je n’ai pas de quête particulière du super O en soi, ni de besoin de compenser quoi que ce soit par ce biais là.
La recherche du plaisir prostatique est pour moi une manière ou plutôt un besoin profond d’accéder à une sexualité et à une conscience corporelle beaucoup plus vaste, j’y vois aussi l’accès à une énergie sexuelle, une énergie de vie restée trop longtemps ignorée et dans l’ombre, un trésor caché que je sais présent et dont j’ai pu entrevoir l’éclat mais qu’il me reste à découvrir dans sa totalité. Ce chemin a clairement pour moi quelque chose d’initiatique visant une plus grande connexion avec ce qu’il y a de vivant en moi, votre paragraphe suivant confirme d’ailleurs clairement l’aspect “sacré” et initiatique de cette démarche :
La pratique du massage prostatique avec un masseur non vibrant s’inscrit naturellement dans les principes présents dans le Tantra ou le Tao. Elle conduit à la découverte et à une forme de contrôle d’une énergie interne pour ceux qui vont au bout de leur cheminement. Elle permet à l’homme l’apprentissage d’un état d’esprit où il ouvre son être pour recevoir son plaisir, au lieu de le prendre. Elle lui permet de découvrir qu’il est masculin et féminin à la fois.
C’est tout à fait ma vision des choses 😉
Merci pour les précision de vos pratiques en couple, le fait que ce soit possible cela me rassure beaucoup.
J’oubliais ce passage :
Vous vivrez de plus en plus souvent et de plus en plus naturellement ces moments de double plaisir. Je pense que la participation active de votre femme à votre quête devrait bientôt en faire des moments de triple plaisir lorsque vous percevrez les radiations de sa jouissance comme une stimulation sensorielle supplémentaire qui amplifiera la vôtre.
Vous me confirmez donc qu’il est possible ou même fréquent que ce double plaisir puisse avoir lieux
lors d’un coït ?
Le problème est que plus je souhaite que cela recommence, moins je suis ouvert à ce cadeau, à cette magie…