#23016
bzo
Participant

plus haut j’ai écrit qu’il fallait rester relâché…
cela revient souvent sous la plume de ceux qui écrivent sur les ébats avec leur prostate
mais qu’est-ce que cela veut dire exactement?

En fait, cela peut engendrer de la confusion,
car enfin le plaisir, c’est des tensions qui se font et se défont
et puis l’orgasme, c’est un pur-sang qui se cabre, c’est la tectonique des plaques,
des continents brusquement qui se mettent en route, qui s’entrechoquent comme des auto-tamponneuses
et nous, au milieu de tout cela il faudrait qu’on reste détendu?
la vérité c’est qu’on est souvent cambré à la limite de la rupture,
pressé comme un citron dans un presse-jus sur lequel on appuie de toutes ses forces.

Je dirai plutôt qu’il faut se laisser aller à ce qui se passe,
il y a une tempête sous le capot, il faut faire comme si de rien n’était
et se laisser entraîner par ce grand tourbillon sans arrière-pensée
accueillir les tensions du plaisir, de la jouissance sans se raidir car ce grand capharnaüm qui s’éveille,
c’est aussi un château de cartes prêt à s’écrouler
(mais prêt aussi à repartir au quart de tour, une fois qu’on a l’expérience)
au début on ne pourra pas s’empêcher car la surprise est trop grande à tout bout de champ,
quand on ressent ses premières contractions involontaires par exemple, tout est sujet à surprise au début
mais c’est de bonne guerre, ce sont des étapes nécessaires

allez bonsoir