#23137
Andraneros
Modérateur

Je salue votre courage @severus pour écrire une seconde fois votre long message. Il est déjà arrivé qu’un message soit bloqué à tort sous l’effet d’un des multiples contrôles qui sont au cœur du fonctionnement du site.

Vous n’êtes pas obligé de mélanger les deux lubrifiants. Vous pouvez les utiliser simultanément en les appliquant de façon différenciée selon leur viscosité, leur potentiel à bien enrober le masseur et leur tenue dans la durée. L’important, comme vous l’avez bien compris, est de trouver la formule qui vous apporte la plus grande satisfaction d’usage.

J’ai été maitre de la stimulation sans trop justement prendre le temps de l’apprécier, et donc de laisser une porte ouverte à une dérive indépendante venant des mouvements du masseur.
J’ai eu des poussées de plaisir, à m’en arracher des râles. Les vagues furent courtes, j’ai eu la plus grandes des difficultés à les maintenir. C’est une remarque que je dois faire. J’ai encore assez peu de baisse de contrôle de moi-même. Lorsque je sens quelque chose de bon arriver, je ne baisse pas assez mes défenses pour le laisser déferler. Je pense que j’intellectualisais alors trop ma recherche du plaisir.

L’attitude idéale est contre-intuitive. Plus le plaisir est intense, plus vous devez approfondir votre état de relaxation et de relâchement. Peu à peu vous vous apercevrez que vous lâcherez prise de plus en plus facilement même sous l’effet de sensations de plus en plus intenses.

J’avais l’impression d’être fait d’un seul bloc au niveau du bas ventre : tout bougeait en même temps. Il m’a fallu du temps, du calme et une bonne dose de relaxation pour différentier les mouvements. Je parvins à séparer un mouvement abdominal d’un mouvement pelvien-dorsal…
Par contre, doucement, je suis parvenu à mettre en place le mouvement rectal. De lentes et diffuses oscillations. J’ai ressenti le même effet que lorsque je fais les exercices de Kegel. Sauf que là, j’avais le masseur en plus. Immédiatement, je sentis l’effet. Le masseur bougeait en phase, mais librement. Aussi, il venait à chaque contraction frôler et taper la paroi séparant le rectum et la prostate. Ce fut déjà une grande victoire : pour la première fois, je sentais ma propre prostate autrement qu’avec un doigt.

Vous illustrez en nous disant cela ce comment l’analyse et l’application, sans rechercher de résultat immédiat et donc sans attente, vous permet de découvrir votre corps et ses réactions les plus subtiles que vous développerez peu à peu en recréant les conditions dans lesquelles elles sont apparues.

Je me suis alors abandonné. Mon corps a peu à peu stabilisé son rythme. Mes petites oscillations ne me demandaient pas d’effort. J’étais très bien, l’esprit serein. J’eus même vaguement l’envie de m’endormir.
Cela a duré… un certain temps…

Mais j’étais trop bien, je ne pouvais m’y résoudre. Je suis donc resté sur le lit, à tranquillement osciller.
C’est à ce moment que je pris conscience que depuis quelques temps déjà, je pense, les oscillations du masseur ne suivaient plus exactement celles que je lui donnais. En effet, parfois, pour une vague, le masseur venait frapper 2 ou 3 fois la paroi contre la prostate. Ces prémices de contractions involontaires s’accompagner aussi de tremblements de mes membres : jambes, bras, bassin, tous se prenaient des spasmes courts. Le sentiment de confort devenait de la plénitude. Bien, et surtout conscient, je ressentais de petites choses me parcourir.

C’est formidable @severus ! Continuez tranquillement, aussi sereinement que vous nous le dites dans ce dernier paragraphe.

A la sortie de la séance, je n’ai envie que d’une chose : recommencer.

C’est formidable @severus ! Continuez… Mais je l’ai déjà dit ! Je suis persuadé que bientôt vous viendrez nous dire à quel point la jouissance dans laquelle vous plongera votre corps effacera ce que vous connaissez depuis votre adolescence.

Bon cheminement @severus.