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Severus
Participant

Salutations à tous !
Après plusieurs semaines loin d’ici, mais jamais très loin de mon apprentissage, je reviens pour faire un bilan sur mes avancées. Et elles sont nombreuses !

Par rapport à mon dernier témoignage, j’ai changé et affiné plusieurs choses. Je suis retourné définitivement à l’helix classique, laissant ainsi le modèle syn dans sa boite. En effet, l’aspect apprentissage et moelleux de ce modèle tend, je pense, à limiter rapidement les sensations et la perception indispensable à comprendre son corps. Le ressenti est certes bien, mais il est limité, trop enfoui dans la ouate (ou dans la couche externe de silicone !). Donc, une fois habitué à la structure du modèle classique, c’est un bien meilleur instrument de délices internes et personnels.
Autre modification, j’ai abandonné mon ancien lieu d’expérience, à savoir mon lit et ma chambre. Il s’avère que ma literie est certainement trop molle (nous aimons des lits un peu nid douillet). Donc, j’avais tendance à m’enfoncer et j’étais obligé de mettre en place des inventives structures pour me rehausser. Ce n’était pas idéal. Aussi, je suis passé sur le sol. Je m’étends désormais sur un tapis de sol, comme ceux pour le camping ou le sport fitness. C’est très confortable et ainsi ma position reste bien stable, n’évoluant qu’à cause de mes mouvements, souvent involontaires.
Dernier changement… Emoustillé par les quelques succès progressifs et prometteurs que j’ai eu, je me suis fait offrir le modèle Progasm Jr, suite aux tests trouvés sur ce site.

Ces dernières semaines, je pratique régulièrement des sessions avec mes aneros. Presque à chaque fois, c’est très encourageant, voire même, pour les dernières, carrément l’extase. Mes séances sont espacées de quelques jours à chaque fois. J’y vois l’intérêt de laisser le corps évoluer.
Durant mon apprentissage et depuis que j’ai adopté les changements cités plus haut, je constate que je réagis de plus en plus rapidement et avec plus aucun besoin spécifique. La lumière peut être allumée ou éteinte, je n’ai plus besoin de musique, etc. Mes exercices type Kegel font maintenant complètement effets. Je contrôle très bien différentes méthodes de contractions dans la zone anale, rectale ou pelvienne, ce qui permet de très bien moduler les excitations. Je démarre et pratique désormais mes séances sur le dos. J’ai quelques coussins derrière la tête qui me permettent d’être dans une position surélevée du torse et de me reposer sans effort particulier. Les jambes sont légèrement écartées, les genoux fléchis. Et donc, rapidement, la réponse corporelle involontaire se manifeste.
Sans surprise, plus forte est mon excitation préliminaire, plus fortes sont ces contractions. Assez étonné d’ailleurs par ces sensations de fourmillements, je me suis amusé une fois à placer une cam asservie à écran pour voir en direct la chose. C’est d’ailleurs assez excitant de voir son propre corps sous cet angle. Mais outre ce fait, cela m’a surtout permis de voir que l’aneros bougeait au fil de contractions et de mouvements que je ne commandais pas.
Rapidement donc, et systématiquement désormais (j’ai fait assez de séances positives pour le confirmer), je parviens à obtenir des contractions diverses et involontaires. Je suis donc passé à la seconde phase de mon apprentissage, celle qui devrait, je pense, me permettre d’atteindre des sensations de plus en plus belles.
Cette phase est ce que certains ici et sur le forum américain appellent la perte de contrôle. Je me laisse maintenant filer, ne cherchant donc à ne rien faire de spécial (et c’est compliqué de lâcher complètement le contrôle !). C’est dans ces moments que je sens monter les sensations les plus fines et subtiles. Selon les séances, ces mouvements largement involontaires durent longtemps et semblent onduler en intensité. Ce qui m’encourage et me laisse encore plein d’espoir, c’est que ces temps ont une tendance à être de plus en plus fréquents et à durer un temps certains. Et je les atteins avec de plus en plus de facilités.

L’une de mes dernières séances est justement très représentative. J’étais tranquille et j’avais du temps devant moi. J’avais programmé ma séance un peu en avance. En effet, comme dit plus haut, j’espace les sessions de quelques jours et je veille à m’abstenir d’éjaculer dans les 24 dernières heures (je ne sais pas si cela change beaucoup de chose, finalement, mais je ressens actuellement un bénéfice à m’y tenir). J’ai donc pris ma douche préliminaire. C’est devenu un rituel, aussi bien psychologique qu’hygiénique. En me nettoyant la zone anale, j’ai déjà remarqué comment mes sphincters et mon anus réagissaient en se contractant spontanément, ainsi qu’avec quelle facilité je parvenais à y enfoncer un doigt alors que tout s’ouvrait sans difficulté en pulsant un peu. J’ai débuté ma séance calmement, avec mon hélix classique. La position est la même que d’habitude, sur le dos. Au bout de 5 minutes après l’insertion, déjà l’aneros a ses mouvements propres. Je le laisse faire autant que je peux, laissant monter en moi peu à peu un sentiment de bien-être. Mon érection est fluctuante, parfois solide, parfois modeste, mais je sens des échos du mouvement de l’helix dans mon pénis, qui bat en rythme. Les va et vient s’enchainent durant 45 bonnes minutes. Après deux temps très forts, qui durent quelques minutes chacun, je décide de m’arrêter. Pour dire vrai, j’ai alors assez de volonté pour m’arracher de cette plénitude. Alors que je stoppe, je sens pulser encore pendant plusieurs de secondes après que j’ai enlevé l’aneros mon rectum et mon anus, ce qui valide un autre item de la liste disponible dans le guide. Je m’arrête et je sors complètement de la transe. Habituellement, je trouve un moyen d’éjaculer pour couper totalement, soit par le sexe soit par la masturbation. Cette fois, je ne fais rien. Je veux tester un retour en séance après une pause. Je vais donc vaquer à d’autres occupations durant une grosse heure. Comme je l’ai dit, j’ai du temps devant moi.
Une heure plus tard, j’y retourne. L’étape préliminaire de lubrification est somme toute très courte, mon rectum est encore bien glissant. Je remets cependant une dose sur l’insert et c’est reparti. J’ai cependant amené à côté de moi le Progasm Jr, j’ai envie de l’utiliser. Immédiatement, l’hélix se remet en vibration, c’est très plaisant tout de suite. Je joue une sorte de cache-cache avec mes sensations, je les sens, les perçoit, les laisse filer. Durant 30 minutes, c’est assez prenant. Je change un peu de position, en passant sur le côté. Quel que soit ma position, les sensations sont là. Bien qu’il y ait quelques différences de ressenti, je ne vais pas m’attarder dessus. Finalement, à la sortie d’un temps assez vigoureux, je décide de changer d’insert. Je passe sur le Progasm. C’est reparti de plus belle, avec encore plus d’intensité. C’est vraiment très bon ! Durant 40 minutes encore, j’enchaine des temps calmes (mais réjouissants) et des temps avec de fortes sensations. Lorsque je m’arrête enfin, là encore, une fois l’insert enlevé, ça vibre, pulse et tremble durant un certain temps. Cette fois, je stoppe définitivement avec une séance masturbatoire, sans l’insert cependant. Cela fait baisser la tension et mon éjaculation ainsi que la jouissance qui l’accompagne sont puissantes et plus longues que d’habitude.

Que retenir ? Je ne suis pas certain d’avoir éprouvé un réel orgasme prostatique. Je sens que je peux aller plus loin, et que chaque séance m’amène à avancer. Compte tenu de la facilité ressentie pour que l’insert, de n’importe quel type c’est confirmé, joue seul, j’estime que ma phase de rewiring est terminée, et bien terminée. C’est maintenant un autre apprentissage qui est en cours, celui de devenir résolument volontairement inactif physiquement, afin de ressentir au mieux l’effet autonome de mon corps avec l’aneros.
Comme toujours, écrire ce rapport m’excite, et je parviens à fortement contracter mon anus avec cette excitation. Mais je ne ferai pas de session aujourd’hui, c’est repos !

J’espère poursuivre encore la chronique de cette quête. A bientôt, avec de nouveaux progrès, je le souhaite vivement.