#24221
Severus
Participant

Salutation à tous,

Cela fait un certain temps que je ne suis pas repassé par ce forum.
Il faut dire que mes sessions estivales ont laissé la place à une reprise de mon travail, par conséquent j’ai eu bien peu de temps à consacrer à mon apprentissage. C’est donc le bilan sur plus de 2 mois que je fais ici.
Pour rebondir sur ce que @Andraneros a laissé entendre, oui, mes progrès ont été rapides, et j’augurais continuer à progresser aussi vite. Mais la réalité a été moins vigoureuse, malheureusement. Bien que cela ne soit pas encore totalement concluant, je suis content de ce que j’atteins désormais, et des portes nouvelles qui s’entrouvrent.

J’ai fait évoluer ma méthodologie et ma préparation. Mes séances sont moins libres et régulières qu’avant, il faut s’organiser entre le travail et la vie personnelle (d’accord, l’aneros fait partie de ma vie personnelle, mais ma vie personnelle N’est PAS que l’aneros !). Aussi, je n’ai arpenté les chemins de ma découverte prostatique qu’une fois, au mieux, par semaine. Je n’ai donc pas fait un grand nombre de séances, finalement. J’ai cependant cherché à stabiliser ma manière de faire. Notamment donc l’étape de lubrification.

1) La nouvelle lubrification
C’est par opportunité que je suis passé sur une nouvelle lubrification, à base de beurre de Karité. Et d’office, je ne regrette pas ! La sensation est subtile, l’effet de très longue durée et les avantages nombreux. Par exemple, en effet, on se nettoie très bien. En plus, cela ne tâche pas du tout, ce qui est mieux qu’un lubrifiant à base de silicone. Enfin, j’aime bien passer d’un hélix à une hélix syn. Avoir un lubrifiant efficace pour les deux, c’est primordial. J’ai donc défini une petite recette à base de beurre de karité (75%-80%) et d’huile de coco (20-25%). Cette dernière apporte une odeur agréable (c’est secondaire, d’accord, mais le karité pur a une odeur très particulière je trouve) et cela diminue la température nécessaire pour l’application. Ce mélange, je le mets au congélateur, dans un bac à glaçons qui fait de petits blocs. Avant ma séance, je sors le bac, histoire de le tempérer un peu. Je prépare ensuite mon lieu de séance., je prends ma douche pour me relaxer, etc. Une fois que tout est prêt, j’insère dans mon rectum un bloc. Comme c’est essentiellement des corps gras, la température du glaçon n’est pas bien gênante. Et tandis que je fais quelques contractions du périnée afin de faire fondre le bloc et de le répartir afin qu’il tapisse la paroi interne (enfin je suppose), j’en utilise un autre pour tartiner la surface de l’aneros. C’est clair que ce n’est pas super propre, l’insert semble avoir été plongé dans du beurre. Mais finalement, c’est la vérité. L’introduction est très aisée, et en l’espace de quelques minutes, le film est homogène sur l’aneros. Jusqu’à présent, je n’ai pas eu d’écoulement de lubrifiant, ce qui semble montrer que la quantité et la composition est bonne. Ce dernier point est à valider cependant, j’ai refait ma mixture, et je pense que j’ai trop mis de coco. Si c’est le cas, c’est facile à refaire fondre au bain marie et d’ajuste la dose de karité en plus.

2) Une position stable
J’ai finalement testé différentes positions. Aussi bien sur le confort que sur l’efficacité, je reviens à la suprématie de la position sur le dos, les jambes un peu écartées et fléchies devant moi. L’angle de mes jambes est variable, il contribue d’ailleurs grandement à des vagues de plaisir.
Je me calle dans un empilement de coussins un peu durs à même le sol, qui font donc faire que mon torse est en hauteur, et que mon abdomen un peu en pente. Je pose mes fesses à plat (je n’ai pas vraiment vérifié la plus-value d’une position du cul surélevée, j’ai l’impression que l’aneros glisse alors différemment. C’est peut être efficace, faut que je réessaye). Sur mes coussins, j’étends une grande serviette, afin de les protéger en cas d’accident, mais aussi donner un peu de confort.
Je tends à abandonner mon lit. Déjà par crainte de le salir, mais aussi parce qu’il est un peu mou, et que je m’enfonce dedans. Faudrait qu’on change de literie, ce n’est pas encore prévu !

3) Lâcher prise
C’est là où, je pense, que j’ai le plus progresser ces derniers temps. C’est difficile de laisser aller le corps, de rester conscient de celui-ci et des signaux qu’il envoie. Mais avec le temps, les exercices et l’expérience, la maitrise arrive.
Ma séance commence typiquement par un temps où je suis actif. De profondes respirations se coordonnent à des mouvements volontaires de mon rectum et de mon anus. L’aneros bouge au rythme que je lui impose. Cela réveille un peu la prostate, je pense, mais sans la brusquer. Pendant une quinzaine de minutes, je varie la cadence et l’intensité. Ça reste par contre assez calme. Les rares fois où j’y suis allé plus fort, je n’ai obtenu qu’une douleur diffuse au périnée. Donc contre-productive.
Ensuite, je laisse la main à mon corps. Les contractions involontaires et régulières apparaissent vite, parfois même dès le début de la séance. L’aneros oscille autour de l’anus et le bras appuie délicatement sur le périnée. C’est un temps plus ou moins long, qui doit dépendre de mon état de tension, de ma fatigue, de mon excitation, etc. Quoi qu’il en soit, je pose ma respiration, et je laisse faire. C’est donc ce qui m’a été le plus difficile à acquérir jusqu’à présent. C’est-à-dire de sentir l’effet et ne rien faire de plus que le laisser venir. Par frustration, avant, lorsqu’en j’étais là, souvent je poursuivais le fait de ressentir, et finalement je perdais tout.
Désormais, c’est plus simple, et presque automatique. Mon rectum prend la main, il tremble ainsi que l’anus, et l’insert bouge. Cette phase arrive sans problème et se prolonge plus ou moins. La pression de l’aneros est variable alors. Je le sens. La palpitation de mon corps autour est plus ou moins vive aussi.
La tension monte finalement. Avant je parvenais rarement à stabiliser cette phase, mais maintenant, je semble la maitriser, justement en ayant appris à ne rien faire. L’ensemble de mon corps est parcouru de frissons. Mes jambes, surtout mes cuisses, tremblent légèrement. Par réflexes, elles bougent, changent de position. Ensuite, je sens mon dos tremblait, d’une manière continue. Des soubresauts me parcourent. C’est parfois une intense montée de tremblements qui m’agitent.
J’ai cependant du mal à dépasser cet état. Ça vient, ça part, ça revient. C’est pour cela que je ne pense pas avoir atteint un item particulier dans la jouissance prostatique. Par contre, un point important, c’est que je parviens à cet état d’une manière répétitive. Pour preuve, j’ai pu ces derniers jours enchainer deux jours de suite une séance, une avec l’helix, l’autre avec l’helix syn. Les deux fois, cela m’a produit des effets similaires. Ce n’est donc pas un accident, et c’est une validation de ma méthode.

Comme dit plus haut, je pense que je dispose encore de terres inconnues à découvrir et baliser. Le trésor se trouve non loin, comme toujours. Je vais devoir encore travailler, car la récompense que j’envie se mérite avec des efforts sérieux. Il me tarde de réitérer !