#24309
bzo
Participant

cette nuit, après ma séance mémorable décrite juste plus haut, juste avant de me coucher
et encore ce matin au réveil une quinzaine de minutes, je me suis fait une petite séance sans masseur,
pas tant réellement pour me procurer du plaisir, enfin c’est quand même le but ultime, on est bien d’accord,
que pour m’entraîner, expérimenter, tracer ma voie dans ce territoire encore essentiellement inconnu.

j’ai pu percevoir avec grande acuité comment les contractions volontaires se répandent
aux alentours dans le bassin et vers la prostate donc aussi.
C’est un mécanisme qu’il est très difficile de percevoir avec un masseur,
tant l’interaction de celui-ci avec la prostate et avec les chairs environnantes
couvrent toutes les autres.

Mais si celles-ci, les contractions sans masseur et les sensations qu’elles provoquent,
deviennent notre principal facteur de plaisir, au moins le temps d’une séance
et qu’on s’emploie à les développer, à les renforcer et à les diversifier,
elles peuvent en principe (j’écris “en principe” car je n’en suis pas encore là,
je me réfère aux témoignages d’autres qui sont plus avancés dans le domaine),
devenir aussi puissantes, si pas plus que les sensations éprouvées avec masseur.

Chaque contraction, donc, je la ressentai comme un caillou plus ou moins gros,
que j’aurai lancé vers la surface d’un plan d’eau,
à partir du point d’impact des ondes concentriques se formaient immédiatement,
de minuscules vaguelettes qui s’élançaient vaillamment les unes après les autres
pour se répandre brièvement aux alentours

c’était fascinant à ressentir, clairement il y a des potentialités énormes,
des mécanismes subtils sans aucune interaction extérieure,
je vais continuer à travailler dans cette voie parallèlement à mes chevauchées sauvages avec mon G-Rider
mais “the learning curve”, la courbe d’apprentissage est plus abrupte, plus ardue
qu’avec masseur, il faut s’armer de persévérance.

la sensation de se faire l’amour
est très impressionnante aussi, beaucoup plus prégnante encore qu’avec masseur,
cette constante dualité de sensation, si tranchée, si précise et si forte
d’être en même temps pénétré par un sexe et de pénétré dans un sexe
est délicieuse et troublante au possible