adeptes du “slow food”,
n’oubliez pas aussi d’adopter le “slow massaging”
dans une casserole de chair bien récurée, laissez mijoter à feu doux un masseur dans son lubrifiant,
remuez lentement mais avec fantaisie et variété,
n’hésitez pas non plus à venir presser au fond de la casserole la prostate, celle-ci aime cela
et rendra de plus en plus de jus, ne vous inquiétez pas, c’est normal et même souhaitable.
N’hésitez pas non plus à presser bien fort par moments,
la prostate n’est pas une fleur de papier qui se froisse irrémédiablement au moindre contact,
ce serait plutôt une tubéreuse des profondeurs qui n’a pas froid aux yeux,
qui aime la douceur, les caresses délicates et sophistiquées
mais aussi des traitements plus rudes, plus cavaliers (genre cosaque, quoi!)
quand celle-ci sera à point, prêt à vous envoyer au septième ciel,
la casserole se mettra à trembler et à remuer de plus en plus fort,
c’est aussi normal, ne vous effrayez pas, la prostate est très communicative
et sait partager avec les organes, tissus et chairs environnantes et même bien au-delà
les sensations de l’intense combustion qui l’habite
tiens justement à propos de la bite, n’y touchez surtout pas,
pas bon ingrédient du tout pour la cuisine prostatique
voilà c’est prêt, dégustez!