#24942
Andraneros
Participant

@peri l’adjectif « scientifique » utilisé pour qualifier l’atmosphère de notre forum me paraît audacieux ; c’est pourquoi je suis enclin à penser qu’il est franchement humoristique. J’emploierais personnellement plutôt « factuelle » dans la mesure où nous parlons beaucoup de ressenti, de visualisation, de fantasmes, d’excitation, de plaisir, de jouissance, d’énergie orgasmique », du caractère unique de chaque expérience. Tous ces termes me paraissent loin de correspondre à la définition académique de scientifique.

Cela n’empêche pas le sujet d’être fort intéressant parce qu’il est au cœur de chaque session et au cœur des interrogations qui noient les néophytes. (Je ne parle pas des contractions volontaires qui sont largement discutées dans de nombreux sujets du forum.)

1. Au cœur de chaque session
L’orgasme n’est pas un état stable dans lequel on se met naturellement et dont on sort à volonté. Seuls certains anéronautes, grâce à leur capacités innées ou une pratique assidue, deviennent capables de basculer dans un état orgasmique dans lequel ils éprouvent une jouissance continue. Les autres connaissent sous l’effet de stimulations réflexes des montées de jouissance qui durent plus ou moins longtemps et se répètent jusqu’à l’épuisement. Il y a à mon avis deux catégories de contractions involontaires,

a) les contractions péristaltiques qui créent le massage
Elles sont le moteur du masseur avec la boucle de rétro-action, contractions volontaires → stimulation → étincelle de plaisir → relâchement → contraction involontaire → stimulation → étincelle de plaisir → etc → ressenti d’une jouissance orgasmique qui se répète automatiquement sous l’effet de purs réflexes, sans aucune intervention volontaire.

b) Les contractions spasmodiques
Elles sont la conséquence de l’intensité de la jouissance qui fait perdre (presque) tout contrôle à ceux qui la vivent et les met dans un état où ils sont sujets à des spasmes, des convulsions et toutes formes de mouvements réflexes qui sont eux la conséquence visible de leurs orgasmes.

2. Au cœur des interrogations des néophytes
Au vu des vidéos spectaculaires qu’ils peuvent facilement regarder, ils sont amenés à confondre ces notions et en particulier la source de l’orgasme et ses conséquences. C’est d’autant plus facile que les contractions involontaires, moteur de l’orgasme, sont internes et peu visibles alors que les convulsions, conséquence de l’orgasme, sont externes et spectaculaires.

Pour la clarté du sujet et la meilleure compréhension des témoignages il me paraît important de faire autant que possible la différence entre ce qui participe au déclenchement des orgasmes et ce qui en est la conséquence. Bon cheminement à tous.