#24967
Jieffe
Participant

Bonjour à tous,

Voilà, nouvelle séance hier soir, avec en tête tous les conseils que vous m’avez donné. J’étais pas mal motivé, même si pas forcément très excité, mais tout de même un peu.

Pour planter le décor, j’ai passé une salle semaine, très sollicité au boulot, même si vous me voyez souvent sur le forum…J’étais donc très fatigué et j’ai failli renoncer, mais vers 23h00, je me suis dit allons y. J’avais à l’esprit surtout de me détendre et d’approfondir les sensations que je pouvais ressentir du masseur. Un petit peu comme une séance de massage que l’on s’offre après une dure journée (je ne le fais jamais, mais j’imagine).
Je précise tout de même que tout au long de la séance, mon esprit était assez embrumé, certainement préoccupé, et j’ai eu beaucoup de mal à me concentrer sur la relaxation, sur les sensations de mon corps, sur ma respiration…. une cavalcade presque incessante de pensées, l’esprit ailleurs.

Après un moment de détente et de relaxation que j’estimais à 10 mn, il s’était écoulé 30 mn, et je pense même m’être légèrement assoupi. Bref, durant ce temps, j’ai bien ressenti le masseur. En fait, il me procure depuis la première séance assez rapidement des fourmillement très agréables au niveau je suppose de ma prostate. Je laisse comme ça, je n’ai pas forcément envi de les developper. Au terme de cette demi heure, je contracte très légèrement mes sphincters, je maintiens, je relâche. En fait, j’ai plus de sensations en relâchant qu’en contractant. Rien de grave je pense pourvu que je ressente quelque chose.
Je ne ressens pas vraiment de contractions involontaires, quoiqu’avec le recul, je n’en suis plus très sûr. De très légères, mais il se peut bien qu’elles aient étées de la partie. Bref, je ne me focalise pas dessus. Je cherche en revanche à me concentrer sur ces fourmillements et ce petit plaisir que je ressens, que j’essaie de faire grandir.
Il arrive une première vague de plaisir, je ne sais comment, pas immense mais bien agréable tout de même. Il me prend l’envi de me caresser, ce que je ne fais pas. Lors des précédentes séances, le fait de bouger à tout annulé.
C’est assez court mais bien sympa. Une fois cette vague échouée sur le rivage, je reprends gentiment les contractions, toujours très légères. Je ressens tout de même un peu de plaisir, comme une sensation agréable. Je suis bien… Je ne sais pas comment le décrire.
Je me laisse alors aller à mon envie de me caresser, je me caresse tout le corps et finis pas me masser le ventre, au dessus du pubis, de plus en plus fort en faisant des cercles. Et là, je sens le plaisir monter, monter… je le ressens également dans mon pénis, comme si j’allais éjaculer, mais je n’y touche pas. Je décide d’aller voir où ça me mène, un peu ennuyé si cela se termine pas un orgasme classique, mais je me dis que comme je ne touche pas à mon pénis, je ne serai pas puni 🙂
Alors ça continue de monter, et je sens venir l’éjaculation. J’arrête le massage, je ne ressens pas de contractions comme lors d’une éjaculation, mais je me rends compte que j’ai pas mal de sperme (liquide séminal? je n’ai pas regardé, j’étais dans le noir) sur moi. Je cherche à comprendre ce qu’il s’est passé, mais non, je n’ai pas senti les contractions typiques de l’éjaculation. J’ai cependant l’impression que si j’avais continué sur cette voie, ça se serait terminé comme ça. Quoi qu’il en soit, mon sexe est resté dur un bon moment après, bien plus longtemps qu’après une éjaculation. J’ en conclue qu’il n’y a pas eu éjaculation, et que c’est peut-être ce que l’on appelle le prostate milking?
Bref, j’ai eu du plaisir, même s’il me laisse un petit sentiment de frustration parce que je pense qu’il y a autre chose derrière, bien plus satisfaisant, mais je suis content d’en être arrivé là. Ah cette impatiente qui nous tenaille, qui échappe à la raison et nous empêche de voir le meilleur côté des choses…

La seule crainte que j’ai, c’est d’avoir eu ce plaisir par le biais de mon sexe, ce que je ne veux surtout pas. J’ai bien compris qu’il faut déshabituer le cerveau à ressentir de plaisir lorsque l’on cherche le plaisir prostatique. Ce point me semble crucial.

Le reste de la séance s’est déroulé en recherche de sensations par changement de position (à 4 pattes, à califourchon, assis…), qui n’ont pas été vraiment fructueuses, mais ce n’était que des essais pour appréhender les sensations que ces positions pouvaient me procurer. Elles me laissent tout de même entrevoir du potentiel.
Je mets fin à la séance, il faut que je dorme, je me lève tôt le matin.

Je confirme qu’il me semble que je suis capable da faire bouger le masseur avec des muscles internes, ceux qui l’entourent.
La contraction des sphincters a tendance à faire remonter le masseur, la contraction de ces muscles viennent plutôt appuyer le masseur contre la prostate. J’ai l’impression que je l’entoure et que je le remonte, délicatement.

Je précise également que j’ai coupé la poignée de manœuvre et que j’ai fait la sessions sans préservatif. Sans la poignée, c’est beaucoup mieux, le masseur est beaucoup plus libre, et sans le préservatif aussi c’est beaucoup mieux. Je me rends compte que j’aime sentir sa texture à l’intérieur de moi, et que la caresse qu’il me procure est bien plus douce qu’avec un préservatif.

À l’écriture de ces lignes, je me rends mieux compte de la chance que j’ai eu, même si il faut que je l’avoue je ressens une petite frustration, liée certainement à l’idée que je me fais de l’orgasme prostatique que je n’ai pas atteint. Il me faut apprendre à être patient et à reconnaître les progrès que je fais. On ne devient athlète de haut niveau qu’après des heures d’entrainement.

Merci de m’avoir lu jusqu’au bout.