Bonjour à tous,
Je vous partage quelques progrès… A force d’emprunter les chemins du plaisir je commence tout doucement à m’y repérer.
J’ai vécu quelques séances plutôt frustrantes il y a quinze jours… du mal à me relâcher, un peu trop stressé et fatigué par la fin de l’année. Au moins mes séances me permettent de mettre le doigt sur une fatigue et une tension que je n’entends plus autrement.
Et puis, difficile de trouver de grandes plages de temps, la présence de ma compagne à la maison ne m’incite pas trop à me lâcher. Malgré nos quelques échanges sur mes explorations, je sens que le sujet est sensible et je préférerais éviter de me faire surprendre en pleine action, évidemment… l’envie de reconstruire avec elle une sexualité est très présente chez moi, et je sais vu nos histoires qu’il me faudra une délicatesse infinie…
J’ai fait l’acquisition d’un pureplug large, les premiers essais furent assez forts quant à la sensation d’être retourné comme une chaussette (désolé je n’ai pas trouvé mieux) lors de la pénétration – mais pas de plaisir à la clé, je ne savais pas trop comment manier cet outil. Nos sextoys devraient plus souvent être livrés avec un guide d’utilisation…
J’avais acheté ce plug en imaginant le porter discrètement, tout en vaquant à mes occupations, ce qui n’est pas du tout possible avec l’aneros et son affreuse poignée. Et je dois avouer que ce mode d’utilisation est plutôt bien adapté pour moi qui manque de temps. Le port du plug pendant une heure ou plus le matin, sans faire grand chose de plus, me crée de temps en temps quelques gouzi-gouzi (je suis vraiment pas inspiré aujourd’hui) très agréables, que j’apprends à accueillir sans chercher plus.
Couplé avec des caresses sur mes seins, domaine dans lequel je commence à trouver mes aises, le plaisir arrive souvent par petites vagues, que je laisse aller et venir.
J’utilise cette méthode en guise de tour de chauffe pendant une heure ou deux, puis j’enlève le plug, et quelques heures plus tard, quand je suis disponible pour une session avec l’aneros je suis dans le bon état de relaxation ET d’excitation, et en m’allongeant sur le côté, avec quelques caresses sur les tétons, j’arrive beaucoup plus vite à des plateaux de plaisir, que j’entretiens en faisant de longues respirations abdominales + un ralentissement des caresses.
Je ne dépasse pas encore ces plateaux pour retrouver l’abandon de mon premier orgasme, mais je trouve que c’est déjà très satisfaisant (en termes de confiance en moi) de pouvoir accéder à ces premiers paliers dans le temps court dont je dispose (en l’occurrence trois quarts d’heure de sieste)
J’ai toujours la problématique de m’arrêter… dans l’idéal je pense qu’en cultivant la gratitude pour ce plaisir, et en ne cherchant pas l’orgasme à tout prix, je pourrais conserver cette énergie créatrice à d’autres fins (j’ai d’ailleurs un métier créatif). Dans la réalité, l’excitation est trop intense, et l’envie d’orgasme encore trop présente dans mes neurones, je finis par chercher des stimulations plus fortes (pénétration entre autre) pour des orgasmes éjaculatoires qui sont moins satisfaisants, parfois un peu douloureux (oui, la pénétration, quand on n’a pas l’habitude… ça peut être bof), et surtout qui me vident de mon énergie – alors que j’en ai plutôt besoin en ce moment.
Je vais poursuivre mes explorations… le plug était étonnamment un excellent choix dans un chemin de plaisir non-orgasmique. Et je vais peu à peu apprivoiser ce niveau de plaisir pour m’en réjouir et m’en satisfaire pleinement (ça ça ressemble à du re-wiring)
A bientôt !