#25150
Jieffe
Participant

bzo,
Je reprends ce que tu écris sur ton journal:

ralenti les changements de postures, j’ai tout ralenti en fait,

Et pour reprendre ce que tu dis plus haut au sujet de tes inquiétudes:

je veux dire par là que présenter l’ensemble de ce processus
tel que je l’ai identifié et parcouru jusqu’ici en un bloc compact,

Je pense aussi que le fait d’être très actif, de bouger…etc ne peut s’appliquer qu’à des pratiquants confirmés. Je pense qu’il faut avoir éveillé ses sens, éduquer sa prostate et son cerveau à reconnaître cette nouvelle forme de plaisir avant de passer à l’étape suivante, et j’ai bien l’impression que cet apprentissage ne peut se faire qu’en étant à l’écoute de son corps, ce qui me paraît difficile si tu ne fais que bouger.
Alors, très certainement après, tu peux déclencher et/ ou décupler ton plaisir en variant les positions. Mais je me rends compte que le plaisir, tout au moins dans les débuts, est très fugace et fragile. Il disparaît rapidement s’il est contrarié, et qu’il faut toute son attention pour le faire grandir, chose que je n’ai pas encore trouvée.

Sinon, nouvelle séance hier soir. Rien de bien extraordinaire si ce n’est une belle vague de plaisir qui m’a fait penser au Calm sea orgasm. Couché sur le dos, j’ai ressenti dans mon corps entier beaucoup de plaisir, je me suis caressé, c’était bon. Rien de très explosif, mais très bon. Une sensation d’envahissement, de calme et de sérénité associé au plaisir, comme une vague qui me submerge. Non, c’était vraiment très bon, et ça a duré un certain temps. J’ai eu l’impression qu’il en restait sous la pédale, mais ça n’est pas venu.
Ma petite analyse sur le pourquoi:

• il me manque toujours le petit déclic.

• je pense qu’un apprentissage est vraiment nécessaire. Pour ce que j’en ai vécu, le plaisir prostatique est vraiment différent de ce que nous connaissons, de la façon dont nous sommes programmés. Il nous faut nous programmer différemment.

• comme je l’ai déjà dit, je pense que dans tout apprentissage il faut passer des étapes, qui ne peuvent se franchir qu’avec la pratique. Lorsque l’on découvre quelque chose de nouveau, bien que nous savons que nous allons le trouver (merci NXPL), nous ne savons pas vraiment quoi faire avec. À ce moment là, tu essaies de te remémorer tes lectures, le mode d’emploi en quelques sortes. J’exagère un peu, mais c’est l’idée. Je ne me suis donc très certainement pas suffisamment abandonné et me suis posé trop de question. Dois je continuer les contractions, plus fortes, moins fortes? Dois je bouger, me caresser…etc? Comme je l’ai déjà dit également, je pense qu’il faut faire confiance à son instinct, ce que j’ai tendance à faire de plus en plus, mais très certainement pas encore suffisamment. J’ai cependant réussi à le faire durer un certain moment si je n’ai pas réussi à l’amplifier.

• je me suis rendu compte à ce moment là, au moment où je suis envahi de plaisir que j’ai une solide érection, et qu’effectivement le plaisir a naturellement tendance à se placer à cet endroit. J’ai donc essayé de le transférer, d’oublier mon pénis pour me concentrer sur ce que je ressentais en dehors. Tout ça demande des efforts et ne favorise pas le relâchement. Je devrais peut-être ne pas m’en préoccuper et laisser faire? Je suis bien conscient que des pratiquants avancés ne se posent pas ce type de questions, et doivent même se demander pourquoi est ce que je me les pose, mais ça me semble normal dans ce processus et ne m’inquiète pas vraiment. Je suis convaincu qu’à force de pratique, cela se fera naturellement.

• je pense toujours qu’il faut que je me trouve un meilleur lubrifiant. J’ai l’impression que le masseur ne bouge pas suffisamment librement. J’ai déjà pu lire des témoignages dans lesquels il est dit que le lubrifiant est primordial, et certains ont progressé de façon spectaculaire grâce à un bon lubrifiant (bon, bien évidemment, ils avaient pratiqué également, il est difficile de dire si le lubrifiant est la seule cause de leur avancement, mais tout de même…). En plus, j’ai merdé hier avec ma seringue et n’ai mis qu’une petite quantité dans mon rectum.

Je voulais m’endormir avec le masseur hier, mais je me suis dit qu’il n’y avait pas assez de lubrifiant (cf ce que je dis plus haut), j’ai remis cette idée à une autre fois.

En revanche, il y une chose que j’ai constatée, c’est que j’ai l’impression à un moment qu’il n’y aura rien d’autre derrière, que c’est fini, que ma prostate en a assez. Suite à cette vague, j’ai eu une autre petite montée de plaisir, rien d’extraordinaire, qui a rapidement avortée. J’ai voulu alors continuer, puisque tout le monde dit que plus la séance est longue, plus le plaisir est intense, mais j’ai eu l’impression que ce n’était pas la peine, que rien n’arriverait. Comme si ma prostate en avait assez et demandait même du repos? Étrange non? Qu’en pensez vous? Comme je l’ai dit, j’ai arrêté hier parce que j’étais persuadé de ne pas avoir mis suffisamment de lubrifiant, mais je tenterai dans l’avenir une séance longue. J’aimerais tout de même avoir votre avis sur cette sensation que j’ai, est ce que ça vous est déjà arrivé?

Voilà en gros mes impressions et ressentis, et ma petite progression. Bien sûr j’aurais aimé qu’il y en ait d’autres, mais je suis content de ce petit bout de bonheur que j’ai vécu hier soir.
Ouaip, c’était vraiment bien. Ça m’émoustille rien que d’y repenser 🙂

À très bientôt et bon orgasmes à tout le monde.