#25457
Jieffe
Participant

Andraneros et Voyageur,

C’est ce que je fais (essaie de faire) aujourd’hui. J’essaie de reproduire ce qui m’a emmené au plaisir, sans chercher à retrouver ce plaisir. Je fais également plus confiance à mes sensations. Le plaisir ressenti n’est effectivement pas toujours le même.
Je pense que j’ai franchi une étape dans mon cheminement. Après la traditionnelle relaxation, je commence une petite contraction, et je me concentre sur ce que je ressens autour de ma prostate. Cela a été payant lors de mes dernières sessions. Le plaisir monte, et je ne fais plus rien. Si je tente une action, bien souvent il s’évanouit. Alors mon corps prend les commandes et les contractions se font toutes seules. Pas de micro contractions chez moi ni de contractions vibratoires comme on peut le lire quelque fois, mais des contractions tantôt fortes de l’anus, d’un coup sec, puis des contractions progressives des muscles PC qui viennent appuyer la prostate contre le masseur. C’est excellent. Le plaisir monte et stagne rapidement, mais j’ai eu quelques vagues de ce type assez longues. Je ne saurai dire combien de temps, mais elles durent relativement longtemps, puis disparaissent. J’en ai habituellement deux par sessions, guère plus. Je les identifie comme des P Waves ou des mini O’.
Pour répondre à bzo à sa question de savoir si je ressens bien la pression du masseur sur la prostate, oui, je le ressens bien, mais j’aurai du mal à affirmer que le plaisir prend sa source ici. Dans cette région certainement, mais de la prostate ou de ce que j’identifie comme ma prostate, je ne saurais dire. En fonction des moments, je ressens plus ou moins bien cette pression, mais oui, je le ressens toujours.
Hier soir, dès l’insertion du masseur j’ai ressenti l’envie de faire une contraction. Je n’en ai rien fait pour laisser le désir grandir, un petit peu comme lorsque l’on sent l’éjaculation arriver et que l’on ne fait plus rien pour ne pas qu’elle arrive. C’était très bon, et ça n’a pas raté. Dès que j’ai fait une contraction, très légère, le plaisir est arrivé et mon corps à pris les commandes.
Je suis dans la même optique que toi WTIL, mais je fais tout de même une petite contraction, très légère, et j’observe. Pour le moment ça fonctionne plutôt pas mal, et comme tu le dis, les P Waves ressentis sont déjà très satisfaisants.
bzo, je ne parviens pas à déclencher le plaisir ni en bougeant ni en me caressant. En revanche, une fois qu’il est là, je laisse faire mon corps et mon esprit, et s’ils veulent bouger et se caresser, je les laisse faire et le plaisir monte d’autant. Mais j’ai remarqué que moins je fais d’action volontaire, hors mis cette petite contraction de départ, mieux ça fonctionne. Si cette petite contraction, que je maintiens, ne fonctionne pas au bout d’un moment, je relâche, apprécie le glissement du masseur, et recommence. Mais doucement, je me cajole, je suis un être plein de douceur…
Contrairement à mes débuts pendant lesquels j’ai connu de belles vagues de plaisir (première séance), je n’essaie plus de les reproduire, et ces vagues étaient plus dans la force. Elles sont aujourd’hui plus dans la douceur, tout au moins au début.
Ce que j’ai du mal à reproduire que j’ai clairement ressenti lorsque je suis parti dans cette voie, c’est le relâchement lorsque le plaisir débarque, l’abandon. Il est vrai que plus tu te détends, plus tu t’offres à ce plaisir qui nait, plus il grandit. Il faut que je travaille ce point.
Mais bon, c’est une belle aventure. Hier soir, lors de mes deux P Waves, je souriais comme un benêt… 🙂

Je crois de plus en plus qu’il y a tout un pan de conception très masculine à lâcher: notamment les notions d’objectif et de performance.

Je ne l’exprimerais pas comme ça, mais oui, il faut abandonner l’idée que le plaisir prostatique ressemble au plaisir que nous connaissons. Une question qui me semblait importante après avoir fait l’amour avec ma femme était de savoir si elle avait joui. Elle me répondait souvent que ça n’était pas le plus important, ce qui était important c’est qu’elle est pris du plaisir. J’avais du mal à concevoir ça. Ça m’est plus facile aujourd’hui, puisque c’est ce que je vis. Je n’ai pas d’orgasme, mais je ressens un plaisir très satisfaisant pour le moment.