27 février 2018 à 11 h 10 min #26343
Participant
Je pense que le plaisir prostatique nous conduit vers des territoires de sensations et d’états psychologiques toujours renouvelés. L’orgasme pénien engendre des sensations bien identifiées et finalement sans surprises, même si elles sont puissantes. Alors que le plaisir prostatique, notamment sans aides externes, produit des sensations surprenantes, sans doute en raison de leur répétition, et de l’état de voyages sensoriels dans lesquels elles nous entraînent. Il semble que l’on n’atteigne jamais tout à fait le point ultime, et que ce point ultime recule à mesure que le plaisir se développe. Il n’y a pas de frustration, parce que le plaisir est bien présent, mais une envie joyeuse de s’engager toujours plus dans ce chemin des délices.