#26468
bzo
Participant

cosmique je ne sais pas, c’est un peu grandiloquent, prétentieux

en tout cas j’essaie de refléter la nouvelle dimension qu’ont prises mes séances ces derniers jours

ce qui se passe,
c’est que je parviens désormais à me lâcher de façon tellement spectaculaire,
totale peut-être pas tout à fait encore mais vraiment plus loin

mon moi qui contrôle, mon moi qui pense, mon moi qui analyse,
enfin bref le moi du quotidien qui est plus ou moins aux commandes de l’engin,
semble plus du tout là mais alors plus du tout là, pendant de longues périodes
et je ne ressens plus à la place que le féminin monté de mes profondeurs en action,
mu par ses impulsions, mu par son instinct,
tantôt comme une furie déchaînée,
tantôt lente, lascive,
s’étreignant, se caressant, comme amoureuse de soi-même,
délicieusement impudique, souple, libre, dépravée

je sens aussi désormais constamment en moi comme les vagues d’un océan,
je sens leur flux et leur reflux dans ma chair, l’illimité de leur potentiel
vagues tantôt plus distantes, plus calmes,
tantôt accourant à la vitesse de l’éclair, me submergeant complètement,
de plus en plus fortes, m’entraînant comme un fétu de paille à leur surface,
c’est inouï comme sensation,
être noyé par des vagues de plaisir, n’être plus rien d’autre pendant de longues secondes,
n’être plus que leur jouet sans aucune volonté propre autre que de leur être entièrement soumise