#26486
Ch313
Participant

Je prends ma tablette. Il faut que je transcrive ce moment. Ces heures mêmes que cela dure. Je suis en train de defoncer un mur de la jouissance. Ça ne s’arrête plus.
Je ne suis plus que plaisirs, délires, les spasmes me ravagent. Ma respiration haletante est entrecoupée de cris, il faut que je me retienne, sinon je vais réveiller tout l’hotel.
V’là une bonne heure que cela dure. Je suis en larmes. Je suis avec lui. Mon bassin tressaute, remue tout le lit. Qui me fait l’amour? Le décrire en direct va-t-il m’apaiser?
Je crie, je pleure, comment vais-je pouvoir m’arrêter. Spasmes de quinze secondes qui se débloquent dans de longs tremblements. Ça y est, c’est ça l’orgasme? Mon premier orgasme! J’en suis sûr.
Mais pas de prostate!
Mais (mon corps ?) qu’est-ce que tu me fais ? Moi je ne te fais rien !
Tu me suce je t’ai dans ma bouche. Mais t’es qui ?
La confusion totale, la fusion de mes moi.
Mes mains tremblent. Je ne peux plus écrire.
Je ne suis plus qu’un corps flottant à la dérive de mes sensations déferlantes.
Je me sens toute trempée. Je ne sais pas comment arrêter. Je mets plusieurs dizaines de secondes pour écrire une phrase. Ma poitrine n’arrête pas de me branler, m,ébranler.
Je pleure, j’essaye d’en profiter pour m’appaiser.
J’en peux plus. Il faut que je me calme ! Je me le répète. Et encore.
J’essaye de prendre le contrôle de ma respiration. Mais j’ai encore des gémissements qui l’entrecoupent. Plus lente et plus profonde. Je reviens ?
C’est en direct de mon voyage, ici et maintenant.
Il faut que j’essage de dormir.
J’ai encore du plaisir plein mes valises pour un voyage fabuleux.
Il faut que je m’arrêtes-vous là. Je ne sais pas si un jour je retrouverai les conditions de mon décollage. Je reviens dans mon intellect. Surtout je ne me relis pas.
Débranches!