#26529
Andraneros
Modérateur

Je reviens sur le parcours dont témoigne @ch313.

En cherchant sur internet des jouets, j’ai trouvé l’Anéros…
Et j’ai commencé les exercices. Sans grands succès, tout au plus des éjaculations plus importantes ou incontrôlées. C’était il y a presque un an et demi.
En lisant les messages sur NXPL concernant le plaisir prostatique, j’ai trouvé l’option du
‘laisser faire’ intéressante. Je me suis donc lancé dans cette voie. J’ai mis à l’écart le traité et ses exercices.
J’ai aussi trouvé des indications sur l’aide que pouvait apporter l’écoute de sons binauraux.
Cela m’a apporté une jouissance plus profonde, un plaisir éjaculatoire plus intense.
Mais ma prostate n’est jours pas là !
Mes plaisirs étant plus intenses, je persévère : il faut que j’en profite.


@kirk_
vous pouvez y trouver des éléments communs avec votre début de parcours qui devraient vous rassurer sur la suite. Mais j’ai peur que la phrase suivante ne vous plonge à nouveau dans le doute :

Et un matin le monde bascule…

En ce moment c’est précisément ce que vous attendez et qui, sauf exception, ne se produira probablement pas. En général la progression vers l’orgasme prostatique est faite d’une succession de petits progrès dont l’accumulation finit par faire « basculer le monde ». Chacun est différent et cette accumulation peut prendre plus ou moins de temps. Il est possible qu’en ce qui vous concerne elle soit beaucoup plus rapide que ce que laissent penser vos premières impressions.

En ce moment @kirk- vous avez très peu de sensations pendant vos sessions comme cela semble avoir été le cas pour @ch313. Cette situation crée une frustration d’autant plus naturelle que vous êtes impatient. Ce couple, impatience et frustration, semble être le premier obstacle à franchir. Pour cela @ch313 vous donne deux pistes qui lui ont été utiles :
1) Les sons binauraux souvent cités pour l’aide qu’ils apportent aux anéronautes qui ont du mal à se mettre dans de bonnes dispositions pour bénéficier des effets du masseur. Si vous trouvez des fichiers auxquels vous êtes sensible (attention toujours les écouter en stéréophonie avec les deux écouteurs bien équilibrés) ils vous permettent de plonger dans la relaxation, le relâchement musculaire de façon passive. Ils vous aident à vous concentrer.
2) L’Eutonie, Méthode de prise de conscience du corps selon la fiche Wikipédia, qui est une technique qui « apprend à se relaxer mentalement et physiquement, à bouger avec économie et efficacitéX et à se libérer d’habitudes néfastes, de tensions ou de douleurs inscrites depuis plus ou moins longtemps dans son corps ». Je laisse à @ch313 le soin de préciser en quoi sa pratique de l’eutonie l’a aidé à améliorer la qualité de ses sessions.

Nous retrouvons ces deux formes de soutien souvent citées comme facilitateurs de progrès dans les forums spécialisés, dont le nôtre.

Vous avez aussi noté @kirk_ que @ch313 s’est d’abord appuyé sur le traité d’Anéeos pour s’en écarter quand il a senti que le respect trop formel de la méthode proposée ne lui convenait plus. Le « laisser faire » (« do nothing ») est l’application ultime de deux principes, le relâchement musculaire et l’absence d’attente.

En conclusion provisoire je vous encourage à découvrir une méthode de relaxation qui vous convienne, à la pratiquer peut-être pendant vos sessions, mais surtout en dehors, pour ne pas polluer cet entraînement par ce que vous ressentez pendant vos sessions. Quand vous pourrez l’utiliser pendant vos sessions, cette pratique vous permettra de les relancer et de constater vous aussi un jour que »le monde bascule ».

Bon cheminement @kirk_.