#26541
Ch313
Participant

Alors ? C’est mon vagin ? Ou ma prostate ?
Oui je me suis posé la question la première fois. Ce qui a orienté mon cheminement, c’est que la sensation était externe et ne répondait pas à une attente interne. Mon vécu avec une lesbienne m’ a peut-être aussi inconsciemment influencé. Mais j’ai pas réfléchi. L’angoisse m’a envahi tout d’un coup : étais-je un trans qui s’ignore ? Mais m’abandonner à ma féminité me calmait, me réconfortait même. Passage fabuleux et pourtant si délicat. Les étapes se sont enchaînées d’elles-mêmes, je suis bien.
J’ai vu mon ostéopathe (juste avant mes expériences en club). Il m’a ‘traité’ ma vessie. En effet, il faut qu’elle se reconfigure que son fonctionnement redevienne efficace.
Avant il restait jusqu’à un demi litre d’urine dans ma vessie. Maintenant ce vide est à prendre et je le ressens.
La sensation que quelque chose se passe ne me quitte pas. Pour l’instant je contrôle au maximum car dès que je me relâche les sensations s’amplifient, remontent jusqu’au diaphragme. Les spasmes ne sont pas loin. Ma prostate a toute la place. . .
Dilemme sur la suite que je vais donner à cet état. Vais-je laisser libre court à mes sensations ou vais-je ressortir l’Aneros du fond du tiroir ? Je ne sais comment m’y prendre, je doute, j’angoisse même.
Continuer à me laisser faire, rien que d’y penser c’est déjà un déferlement de frissons. Et je sens que ma féminité me submerge. Je suis dans ma zone de confort.
Ou vais-je provoquer autre chose avec le masseur. Là c’est l’inconnu, j’ai peur. Les conditions environnementales ne me semblent pas propices. Je suis en train de m’inventer des barrières. Je me crispe. Ici et maintenant, je suis en direct
Ma respiration devient désordonnée, des petits spasmes.
Mon bassin roule engendrant des vagues de chaleur
J’halète. De grandes contractions de mon ventre. Mes mains tremblent je n’arrive plus à écrire il faut que je les dissocie.
La bouche grande ouverte je prends de grande inspirations, j’expire par saccades mes bras appuient très fort sur le fauteuil, ls tétanisent. Je me force à de longues expirations pour me décontracter et l’écrire
Une vague de chaleur intense sous les côtes. Mon bassin n’arrête plus de rouler, des contractions par saccades lancent comme de grands coups de boutoirs dans mon périnée. Mes épaules tremblent. Je suis au fond de ma gorge je râle je vais crier les larmes coulent. Les grandes poussées reprennent avec les râles. De grosses larmes, je suis toute dans mon esprit. Dans une détente cosmique alors que mon corps explose
Je m’allonge dans le temps de la félicité. C’est l’. ‘Out of body’
Instant fabuleux. Je suis avatar à l’exploration de mon corps. Voyage transendal ? Mon dos est brûlant des épaules jusqu’aux fesses et ça descend dans les cuisses. Quel pouvoir de contrôle, mon esprit est là il me permet d’écrire, mon corps est là aussi comme à côté mais j’y suis dedans. J’ai l’impression d’être dans l’éther, je flotte, une onde fluidique envahit mes jambes. Mes pieds flottent. (Tiens je fais de l’Eutonie !)
Mon bassin est calme, reposée. Une chaleur coule sur mon périnée. Je peux l’accompagner j’en jouis. Du rectum au pubis c’est fournaise, je repart, je décolle. Je me cabre mon ventre va atteindre le ciel. J’arrête pas de gémir. Une tempête dans mon ventre. Ma vulve se contracte, mes lèvres aspirent. Ha Oui Viens Je suis prête. Je te veux. J’halète je tremble de partout. Un quart d’heure que je n’ai pas écrit.
Mon vagin fait l’amour à ma prostate !!!
Plus de deux heures que ça dure. Comment je vais m’arrêter ?
L’angoisse comment je vais vivre la suite ?
Il faut que je m’arrête, ma compagne va se réveiller, je reprend le contrôle de mon corps. Que je fasse l’unité.
Comment je vais vivre ça aujourd’hui.
C’est en direct de mon accouchement