#26595
bzo
Participant

Oui, mon corps est parfois ‘en orgasme’
Mais reconnaître un orgasme prostatique, c’est pas encore ça.
Peut-être me manque-t-il ‘une échelle’ d’appréciation.

d’après tes quelques messages, témoignages où tu nous rapportes ce que tu vis quand tu es en pleine action,
moi cela me semble tout à fait évident que tu as des orgasmes,
l’intensité du plaisir que tu ressens,
les manifestations physiques qui l’accompagne, sont assez parlant pour moi,
oui tu éprouves des tonnes d’orgasmes,
si je me réfère à ma propre expérience

ce qui se passe, je crois, c’est que tu en es à un stade
où l’intensité est tellement forte à chaque instant,
que les orgasmes ne ressortent plus avec une telle différence,
c’est ce que j’ai désormais aussi depuis que j’ai eu mon déclic
et que je fonctionne à ce que j’appelle à “100% de mes capacités”

avant cela, je parvenais précisément à remarquer quand j’éprouvais un orgasme,
la différence était nette
maintenant plus car l’intensité à chaque instant est devenu tellement forte,
pour pouvoir faire la différence, il faut faire attention à la durée des sensations éprouvées
et non plus à leur intensité,
quand un orgasme arrive, les sensations durent plus longtemps, parfois de longues minutes sans s’arrêter
mais l’intensité ne diffère plus beaucoup des autres moments

les seuls moments désormais qui ressortent au niveau de l’intensité chez moi,
ce sont les super O, là je sens nettement la différence,
ce sont les super O qui te manquent peut-être encore
mais les orgasmes, tu les éprouves bien, il suffit de lire ce que tu écris
le plaisir est bien là à pleine puissance chez toi à chaque instant

Apprendre à activer cela de l’extérieur.
Oui, toute ma problématique est là. Mais ça ne marche pas.

honnêtement, tu as essayé combien de fois?
Et chaque fois sur quelle durée moyenne?

Cela peut prendre du temps et surtout pour quelqu’un comme toi,
qui est habitué à te stimuler de l’intérieur,
à tout déclencher par la pensée plus ou moins ou du moins un mécanisme non physique,
cela peut prendre plus de temps
mais après une fois que la prostate commencera à réagir,
tu devrais faire des progrès foudroyants,
je le crois sincèrement
car comme je l’ai écrit plus haut, l’essentiel tu l’as déjà,
la capacité de convoquer le féminin, de te lâcher complètement
et de ressentir et de jouir par ce féminin,
c’est cela qui est le plus difficile
mais tout cela, tu l’as déjà

Adolescent, au lycée, en cours d’éducation physique j’ai reçu un javelot (de dos) dans la jambe. Je n’ai rien senti, ni choc, ni ‘piqûre’. J’ai senti que quelque chose de chaud coulait dans ma chaussette -comme si on me pissait dessus- . Ce n’est qu’en passant ma main sur ma jambe et constatant qu’elle était pleine de sang que je me suis dit qu’il se passait quelque chose.
Autre. C’est quand je vois le sang sur la planche ou sur les outils que je m’aperçoit que je me suis coupé. Et parfois, il faut que ce soit les autres qui m’alertent.
De l’opération de la prostate. Le médecin m’avait prévenu des douleurs postopératoires : quand on urine sur une plaie, ça brûle. J’aurais des antidouleurs. Je n’en ai eu aucun besoin. Il s’entassent dans la pharmacie.

c’est très étonnant ce que tu écris là,
je ne savais pas que cela existait vraiment, cette sorte d’insensibilité,
il y a un personnage comme cela, dans la superbe mini-série suédoise “millenium”,
peut-être

personnellement je te recommanderai tout de même d’insister et encore insister,
je ne crois pas à la fatalité,
tu parviens à activer ta prostate de l’intérieur,
elle est donc bien là en toi vibrante, vivante, réagissant aussi fortement que chez moi,
prête à te faire jouir inlassablement,
je m’acharnerai donc si j’étais toi