#26599
bzo
Participant

divine séance encore ce soir

on peut aussi mesurer la qualité du plaisir qu’on éprouve,
si on peut s’arrêter à tout instant,
même déjà après 5 ou 10 minutes et qu’on se sent complètement satisfait,
qu’on ne se dit pas, “tiens, je n’ai pas atteint ceci ou cela, j’ai pas encore éprouvé ceci ou cela”.
Non, on est totalement comblé, on a eu 5 ou 10 minutes d’un plaisir d’une intensité incroyable,
qu’on n’aurait jamais osé espérer

Mais bien sûr, on voudrait que cela dure longtemps, longtemps, jusqu’à la fin des temps,
un jour j’organiserai les 24h du Mans de ma prostate,
j’enfourcherai Carabosse et on roulera jusqu’à épuisement, avec ravitaillements, arrêts au stand, etc
juste que le pilote restera toujours le même,
pas question un instant que je laisse ma place à quelqu’un d’autre,
que je rate un instant de cet festin royal

C’est tout de même extraordinaire, magique, mystérieux au possible
que par une porte dérobée, un passager caché,
on ait ainsi accès au royaume féminin, à son plaisir, à ses orgasmes, à ses sensations,
à ses gestes, à ses mouvements, à son mystère, à l’infini de son plaisir,
à son sexe, à son bassin, à ses bras, à ses hanches, à ses seins,
à ses gémissements, à ses râles, à ses hurlements,
tout cela est en nous

nous autres hommes, malgré tous nos efforts pour varier, pour diversifier,
pour tenter d’intensifier notre jouissance, nos plaisirs,
on est reste finalement comme un chien attaché par une courte laisse à un piquet,
qu’importe la direction dans laquelle on court,
on ne fait que tourner autour du piquet,
on peut à la limite un peu distendre cette laisse, elle est un peu élastique
mais jamais la rompre

nu, notre bite et de nos couilles battent ridiculement entre nos jambes,
se dresser de temps à autre, se gonfler de sang, cracher un peu de sperme,
et déjà aller se coucher près du piquet,
on n’aura été qu’un misérable petit hoquet dans la gorge du plaisir
avec émission d’un peu de liquide
(indispensable pour la procréation, j’en conviens sans peine…)

heureusement il y a le passage caché, la porte étroite, dérobée,
cet organe miraculeux appelé prostate,
elle nous sauve la mise
et nous permet de goûter à la brise du large

quelle chance tout de même elles ont!
pas besoin de masseur, pas besoin de contractions,
il n’y a qu’à se laisser aller, s’abandonner, se lâcher, pour être à l’écoute de son plaisir
et plus on l’écoute celui-là, plus il se fait entendre,
il adore cela qu’on l’écoute attentivement,
qu’on mette toute sa chair, tous ses sens, à sa disposition,
il accourt, il vient comme la marée , irrésistible, impérial,
avec son cortège de vagues, de vent du grand large et de ciel au-dessus qui l’escortent