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@Logansan à écrit :

Donc la clé de la progression est aussi dans cette abandon, ce relâchement, cette soumission à l’instant,, soit dans l’intimité solitaire, soit dans l’acceptation de ta compagne

Oui, je suis bien d’accord avec toi, je travaille activement à aménager ces instants.

Merci @andraneros pour toutes ces distinctions et précisions qui alimentent ma réflexion. Il s’agit bien d’un repositionnement psychologique, déjà amorcé depuis longtemps, mais qui se précise.
Il y a bien quelque chose comme un “état d’esprit” si je puis dire, féminin qui s’insinue peu à peu en moi. Je ne me sens pas cependant devenir homosexuel. Vous devez avoir l’impression que cela est pour moi quelque chose d’important de me sentir ou de ne pas me sentir homosexuel, mais en fait cela n’a plus vraiment d’importance. Je me sens de plus en plus en plus comme la corde d’un instrument de musique qui n’attend que de vibrer pour faire de la musique. Il ya beaucoup de témoignages dans les forums qui indiquent qu’ils ont laissé le féminin entrer en eux, je trouve cela particulièrement vrai. Etre un homme, ou une femme, un hétéro, ou un homo, ou toute autre chose qui serait de l’ordre de l’objectivation n’a finalement pas d’importance.


@andraneros
à écrit

j’ai trouvé ma voie en portant mon masseur Helix pendant la nuit et en me laissant réveiller au petit matin par des sensations libérées par le relâchement musculaire induit par le sommeil, amplifiées par l’absence de pensées parasites et par le cycle hormonal masculin favorable à ce moment à l’excitation sexuelle (la fameuse érection matinale)

Personnellement, j’ai découvert cela fortuitement en m’endormant avec, puis en étant régulièrement dans la nuit stimulé par mon masseur, mais cela n’a pas généré de déclic. Pour ce qui me concerne, il n’y aura pas de déclic, c’est une progression lente, mais continue. Elle a quelque chose de délicieux, cette progression, loin d’être frustrante comme peu l’être le chemin vers la jouissance pénienne.

Pour répondre à vos conseils, je dois avouer que j’ai beaucoup de difficultés à ne pas enchainer la stimulation par la masturbation. C’est un point essentiel. En effet, nos différent échanges m’ont permis de comprendre que plaisir pénien et plaisir anal/prostatique sont de nature différente. Ils ne répondent donc pas aux mêmes stimulations. Par conséquent la masturbation “classique” écrase immanquablement les sensations d’origines anales.

Je pense qu’il doit y avoir également une distinction entre plaisir anal et plaisir prostatique mais pour l’instant je ne fais pas bien la distinction. Je me demande si le plaisir anal, que j’ai découvert et qui me procure des sensations délicieuses n’écrase pas lui aussi les sensations d’origine prostatique.

Quoi qu’il en soit, la plus grande difficulté, c’est de parvenir à distinguer l’origine de chacune des sensations, non pas pour l’intellectualiser, mais pour se concentrer dessus. Et cela est extrèmement dépendant de la perception que l’on a de ce que “doit” être le plaisir. Pour ma part, j’ai été conditionné à une perception centrée sur la nécessité pour un pénis de pénétrer un vagin. Mon cerveau est conditionné à satisfaire le pénis, et à ressentir la jouissance pénienne en forme de soulagement. La jouissance anale et prostatique est d’une toute autre nature, elle a une dimension féminine indéniable car elle se situe, comme le dit @logansan dans l’abandon, moi je dirais dans l’offrande. C’est essentiel il me semble pour comprendre la distinction entre le désir qui vise le plaisir pénien, et le désir qui vise le plaisir prostatique. Pour un homme comme moi, c’est une révolution et ça ne va pas sans résistance.

Pour ce qui est des relations avec ma femme, je suis bien d’accord avec vous andraneros.

Je ne vous dirais jamais à quel point il est passionnant de discuter avec vous tous. Les conséquences du massage prostatique sont tellement vastes, que le sujet est intarissable.

Bon cheminement