#26734
bzo
Participant

ah le plaisir prostatique n’en finira pas de m’étonner…

soir après soir depuis quelque temps,
c’est toujours le même éblouissement, le même étonnement,
“comment est-ce possible, je n’avais pas encore vécu cela,
je n’avais pas encore ressenti cela,
ai-je déjà joui si fort, oui peut-être mais pas sûr du tout en fait”

ah ces positions sur le ventre, jambes en ciseau, croisant, décroisant,
bougeant sans aucune inhibition le bassin, cambrant,
le torse et la tête redressés, un peu comme un sphinx,
une main serrant fort le sein, tour à tour le tordant, le caressant,
l’autre tenant une fesse, la pressant et la griffant avec insistance,
comme pour indiquer au masseur s’enfonçant toujours plus en avant,
son chemin vers cette fleur dans la chair qu’il vise, qu’il compte bien aller fouiller, ébouriffer.
“va par là, c’est cela enfonce-toi bien fort par là, pas de quartier, sois impitoyable,
il et elle vont te supplier mais sois sans pitié, infatigable, obstiné à la tâche,
fouille ces entrailles sans relâche, fais-le gémir, fais-le te supplier d’en finir, achève-le,
les murs sont épais, fais-le crier et encore crier jusqu’à ce qu’il crache son âme vers le plafond
comme un noyau dont on a nettoyé toute la chair juteuse autour”

j’étais coincé comme un papillon affolé de désir par un bélier contre le plaisir,
tous les deux étaient si durs, c’était délicieux,c’était beau,
mes ailes n’arrêtaient pas de battre et en voyaient de toutes les couleurs

le premier super O est arrivé, accompagné par des rafales de soubresauts et de tremblements,
j’étais pris dans la gueule fumante d’une mitraillette,
du soleil liquide dans les veines, le cerveau comme un big-bang prêt à pondre enfin l’univers

mon pénis qui n’arrêtait pas de bouger contre le lit,
restait pourtant tout flasque et tout recroquevillé sans l’ombre d’un durcissement
malgré les innombrables frottements et pressions
mais le torrent prostatique était tellement impérieux, tellement sans partage
qu’il n’y avait pas de place pour ce sexe dans ces jeux-là