#26831
bzo
Participant

@Jieffe

si j’ai réussi à passer un nouveau seuil hier soir,
l’intensité semblant encore être monté d’un cran,
si j’ai pu après écrire quelque chose comme cela:

j’étais parvenu à un tel degré de relâchement, de spontanéité et d’écoute

c’est que véritablement, j’ai senti le déclic en moi,
que je suis parvenu à faire une nette séparation
entre, disons, un moi pensant, un moi agissant et un moi percevant, ressentant.

Le premier donc, le moi pensant, ne venant plus du tout parasiter par moments, le moi agissant.
Celui-ci, je le décrirai ainsi:
un moi agissant ne servant plus que d’intermédiaire, de complice totalement dévoué et consentant
au féminin que j’ai laissé monter,
le moi agissant se soumettant le plus scrupuleusement possible
aux incitations, aux injonctions de ce féminin
pour que ce corps agisse, réagisse, ressente, éprouve du plaisir le plus possible
comme si c’était elle qui le mouvait, elle qui vivait dedans
et non pas moi, homme

le moi pensant, c’est mon esprit, on ne peut pas lui demander d’arrêter de penser,
d’avoir des idées et de vouloir intervenir et interagir avec le moi agissant,
c’est ce qu’il fait toute la journée dans ma vie au quotidien
mais là au lit durant ma séance,
il s’agit le plus possible de ne pas en tenir compte,
idéalement il faudrait pouvoir l’éteindre complètement durant la séance,
ne resteraient plus que le moi agissant aux ordres du féminin
et un moi percevant, réceptacle à sensations et au plaisir prostatique

mais ce n’est pas possible d’éteindre ce moi pensant, dès lors il faut faire avec
et c’est ce que je suis parvenu à faire complètement hier soir,
il faut faire comme s’il n’était pas là, laisser les pensées aller et venir,
ne pas s’en préoccuper, de quelque ordre qu’elles soient
de façon à ce que le moi agissant ne soit pas détourné de sa mission,
à savoir servir le plus fidèlement possible le féminin durant la séance

ce moi pensant entre en concurrence alors uniquement avec le moi percevant, ressentant,
mais dès lors que le moi agissant, peut accomplir pleinement sa mission,
les sensations sont fortes, le plaisir d’une intensité ahurissante,
dès lors le moi percevant reprend facilement constamment le dessus sur le moi pensant,
il n’y a pas à intervenir là, cela se fait tout seul,
même si le moi pesant revient constamment à la charge
mais c’est normal

donc il suffit juste d’empêcher ce moi pensant d’interférer avec le moi agissant
et le reste se fait tout seul, une balance subtile s’établit,
dès lors la sensation de connexion et de communion avec le féminin est totale,
le plaisir prostatique qui monte, a une acuité sidérante,
l’impression de ressentir dans un corps de femme, magique

je ne sais pas si c’est plus clair,
si c’est suffisamment compréhensible,
ces notions de moi pensant, moi agissant, moi percevant,
je ne suis pas sûr qu’elles soient vraiment pertinentes,
elles reflètent juste ce que je perçois durant ma séance